LA boutique qui fait craquer vos chichis !!!
Pour rappel, l'activité d'élevage 'les Chinchillas du Bois Joli' s'est arrêtée ! Nous ne vendons donc plus d'animaux depuis cette période... Merci pour votre compréhension.
ORIGINES DU CHINCHILLA
Tout connaître de ce petit être !
Ce nom ‘chinchillas’ pourrait venir de 4 origines différentes :
1. Les indiens Chinchas du Pérou auraient donnés leur nom aux chinchillas |
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3. Nom déformé de « Chinche » signifiant animal puant = « petit chinca » (probablement en référence à la forte odeur qu'il dégage lorsqu'il est effrayé). |
PRESENTATION
Le chinchilla est un rongeur de taille moyenne qui ne ressemble à aucun autre rongeur. Il peut s’apparenter au cochon-dinde au vue de son allure et des ses dimensions générales. Ses postures en revanche, rappellent plutôt celles de l’écureuil. Ses oreilles font penser à celles du lapin. Il a des pattes de type kangourous (petites à l’avant et longue à l’arrière leur permettant de faire des bons).
Ce petit mammifère est très spécifique. Il existe 2 espèces aux caractéristiques différentes : Lanigera (vivant plutôt en plaine – définit par Molina, 1782) et brevicaudata (demeurant vers les zones d’altitude- définit par Waterhouse, 1848). Les scientifiques estiment d’après leurs découvertes en Argentine que les chinchillas sont les descendants directs du Megamys (un animal de la préhistoire ressemblant au chinchilla, mais plus gros).
Comparaison des deux espèces
Photo comparative : wikipédia
la classification :
Classe |
Mammifères |
Ordre |
Rongeurs |
Sous-ordre |
Hystrichognathes ou Caviomorphes ou hystrichomorphes |
Genre |
Chinchilla |
Famille |
Chinchillidés |
Espèce |
Lanigera et brevicaudata |
Nom commun |
Chinchilla |
Le chinchilla Lanigera, dit chinchilla de plaine, est plus grand (longues oreilles, corps de 22,5 cm, queue de 12 à 15 cm) que son homologue brevicaudata (oreilles petites et assez courtes, corps de 18,5 cm et queue de 7 à 13 cm).
Le chinchilla type brévicaudata est plus trapu et plus large que le lanigera qui présente une morphologie plus triangulaire.
Ils diffèrent également en ce qui concerne la gestation qui est de 111 jours pour le lanigera (1 à 5 petits) contre 128 pour le brevicaudata (1 à 2 petits).
L’espèce que nous retrouvons dans nos foyers provient du croisement entre ces deux espèces sauvages.
Lieu de vie à l’état sauvage
Le chinchilla de type lanigera est connu pour vivre à environ 800 à 1500 mètres d’altitude, sur les plateaux des régions de la cordillère des Andes au Chili. En revanche, l’espace naturel du chinchilla type brevicaudata se situe au niveau du Pérou, de l’Argentine, de la bolivie et du Chili, entre 3000 et 4500 m d’altitude. A l’état sauvage, les zones de vie de cet animal sont des endroits rocheux et secs. L’aspect rocheux de ce milieu était bénéfique pour le chinchilla car les nombreuses failles dans les rochers, fissures et creux, leurs permettaient des cachettes sûres et rapides d’accès en cas de danger ou d’attaque d’un prédateur. De part sa taille, le chinchilla est donc une proie facile pour les oiseaux tels que le condor ou encore la chouette, et pour d’autres espèces comme le chat des Andes. Cet aspect sauvage explique ainsi le comportement du chinchilla. D’instinct, il craint tout se qui se trouve au dessus de lui. En effet, pour lui, il apparente ce mouvement à celui d’un prédateur et va donc fuir pour se protéger. |
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En raison de leur épaisse et douce fourrure inestimable, ils ont d’abord été capturés pour l’industrie de la fourrure, ce qui rend les animaux à l’état sauvage, malheureusement, presque éteints. Ils ont été sélectionnés ensuite pour la compagnie, même s’il existe encore aujourd’hui des éleveurs pour le marché de la fourrure. Bien qu’on le cru disparu, quelques uns de ces mammifères ont été retrouvés dans leur milieu naturel vers les années 1975, au niveau des régions de la cordillère des Andes.
Organisation de la vie sociale
Le chinchilla connait une vie sociale définie et organisée, vivant en petit groupe ou colonies d’environ une dizaine à une centaine d’individus. Il est bien connu que ces rongeurs vivant à plusieurs aiment à se retrouver serrés les uns contre les autres. Se blottir contre son voisin par temps froid ou simplement pour se reposer est caractéristique du chinchilla.
Rythme de vie du chinchilla
Personnalité
Ce rongeur est très indépendant. Il faut donc entendre par là qu’il n’aime pas se laisser attraper et faire des câlins, cet animal ne joue pas. Le chinchilla a une forte personnalité et fait ce qu’il veut quand bon lui semble, on ne peut lui imposer les choses. Par nature, le chinchilla est nerveux, il ne faut donc pas faire de mouvements brusques ce qui pourrait créer des sources de stress. En effet, il est à noter que le stress n’est pas bon du tout pour ce rongeur et peut parfois être à l’origine de graves troubles comportementaux. Il peut arriver également que trop de stress répété joue sur son état cardiaque provoquant ainsi des crises qui peuvent conduire jusqu’à la mort de l’animal.
Communication
Les sens
Son acuité auditive est extrêmement développée, c’est pour cela qu’il est sensible aux bruits de son environnement, et qu’il a besoin d’un lieu calme. Chaque bruit étant amplifié, cela constitue une source de stress en permanence.
En ce qui concerne sa vue, elle n’est pas très développée. Il ne voit pas de face mais de côté. De plus, le chinchilla ne perçoit pas les couleurs et ne supporte pas les lumières de forte intensité.
Par nature, le chinchilla est un rongeur très curieux et va se servir de ses vibrisses pour rentrer en contact avec son maître et s’orienter.
Informations complémentaires
Le chinchilla est un cas typique d’animal malmené, puis en péril à l’état sauvage, puis réintroduit sans succès dans son milieu naturel. Tous les essais pour une tentative de réintroduction ont échoué jusqu’à présent.
En mars 1973, La convention de Washington inscrit le chinchilla dans son annexe A en tant qu’animal menacé d’extinction.
Les chinchillas domestiqués, donc d’élevages ne sont pas soumis aux dispositions de cette Convention. Celle-ci ne s’applique qu’aux chinchillas sauvages. En ce qui concerne le chinchilla dit d’élevage, son statut de protection en tant qu’animal à fourrure diffère selon les pays.
Depuis 2000, le Chinchilla brevicaudata est déclaré "en danger critique" et le Chinchilla lanigera "vulnérable" par l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature). Ce statut a été revu à la hausse et l’espèce rentre donc à présent dans la catégorie des espèces en danger d’extinction.
Malgré toutes ces mesures de protection et sauvegarde de l’espèce, il apparait que les chinchillas sauvages voient leur nombre diminuer encore et toujours.
Le chinchilla fait aussi partie depuis une quinzaine d'années des nouveaux animauxde compagnie (NAC).
L'HISTOIRE DU CHINCHILLA
Voici l’histoire de l’homme qui a sauvé et domestiqué le chinchilla…
Les premières traces d’utilisation du chinchilla pour sa fourrure remonteraient à 100 avant JC au Pérou à l’époque des tribus guerrières incas. Le commerce de la fourrure a commencé vers 1500 lorsque les espagnols ont conquis l’Amérique du Sud.
En 1901, le chinchilla est menacé d’extinction dû au marché international de la fourrure toujours lus intensif. C’est à ce moment là que la véritable histoire de sauvetage et sauvegarde du chinchilla a réellement commencé… Nous devons la survie de cette espèce à un américain nommé Mathias F. Chapman.
Voici son histoire
Il y a quelques centaines d’années, le chinchilla vivait encore paisiblement dans son milieu naturel dans la cordillère des Andes en Amérique du Sud. Les animaux vivaient en petits groupes ou colonies à l’ombre de rochers. Le terrain naturel lui était parfaitement adapté pour lui permettre de se cacher facilement (rochers, failles, crevasses…) en cas d’attaque de prédateurs (bien souvent oiseaux de proie).
La vie du chinchilla a commencé à être menacée par les tribus Incas, puis vint le tour des Espagnols qui décimèrent un peu plus encore les colonies de chinchillas… La vanité des hommes fit rapidement des ravages au sein des populations de chinchillas, petit rongeur qui commença a devenir plus en plus rare. Ce début d’extinction a été amplifié vers les années 1700 période à partir de laquelle les peaux étaient offertes en cadeaux pour les grands de la noblesse, puis le marché prit une véritable ampleur et les peaux ont été expédiées vers l’Europe avec des prix toujours plus élevés. Il n’avait pas échappé à l’homme que cet animal, bien que petit, disposait de la fourrure la plus douce et la plus dense de tous. Cette qualité de fourrure n’a donc pas échappé aux chasseurs qui ont décimé les populations de chinchillas 100 ans plus tard. A partir de cette période, la survie du chinchilla devint compromise.
Mathias Chapman dans la cordillère des Andes en 1920
Vers les années 1900, le chinchilla fut repéré pour son attrait commercial au niveau de l’industrie vestimentaire. La fourrure parfaite du chinchilla représentait alors un véritable luxe pour l’industrie et les peaux ont alors commencé à être expédiées vers l’Europe de façon plus qu’intensive (jusqu’à 300 000 peaux par an), là où le marché de la fourrure de luxe prenait une ampleur considérable.
Le début de la sauvegarde du chinchilla est arrivé un peu par hasard. Alors qu’il travaillait au Chili dans des mines de cuivre, Mathias F. Chapman fit la rencontre de sa vie. Un indien détenait cet animal dans une boîte de conserve et désirait le vendre. Très intrigué, l’American décida de l’acheter. De plus en plus intéressé par ce petit rongeur, Mr Chapman a élaboré un plan pour obtenir d’autres sujets et les ramener aux Etas Unis. Son but était alors simple : faire reproduire cet animal et le garder en tant qu’animal de compagnie.
En 1919, il se lança dans cette quête avec 23 autres chasseurs expérimentés pour commencer la mise en place de son programme d’élevage. Les recherches ne furent pas faciles et il lui fallu environ 3 ans pour disposer de onze chinchillas parmi lesquels il n’y avait que 3 femelles. Les bons soins de Mr Chapman ont conduit à la survie de tous les chinchillas lors de la descente de la montagne.
The Rio Juncal Valley ...là ou Mr Chapman et ses collègues on trouvé les chinchillas.
En 1923 après obtention des autorisations chiliennes pour exporter des animaux hors de leur milieu naturel, Mr Chapman sa lança dans la traverser qui le conduisit aux Etats Unis, jusqu’à San Pedro en Californie.
M. F Chapmann et ses caisses de transport pour retourner aux Etats-Unis
Là encore, l’attention et les bons soins administrés aux chinchillas ont permis une mortalité très faible des animaux lors de ce grand voyage. A son arrivée, il avait 12 chinchillas avec lui ; un était mort mais deux étaient nés durant le trajet. C’est la naissance de l’élevage de chinchillas.
Los Angeles, puis Tehachapi, Mr Chapman rencontra bien des difficultés. L’eau contaminée chimiquement d’abord, puis le vol de la moitié des animaux... Les quelques chinchillas qui seulement survécurent à cette rafle ont été envoyés par bateau en Europe mais interceptés à leur arrivée par les autorités. Remis au Docteur Muller pour leur administrer soins et attention, tous ces animaux ont finalement survécu.
Malgré de nombreuses désillusions, déception et pertes, Mathias F. Chapman a construit sa ferme d’élevage en Californie dans la zone rurale d’Inglewood où il a aménagé l’espace pour les animaux.
son élevage D'inglewwod - A gauche la première partie - A droite la seconde partie de ses cosntructions
Décédé onze ans après le début de la domestication des chinchillas, en 1934, son expérience a véritablement abouti à la naissance de l’élevage et l’industrie du chinchilla et ainsi à la préservation de l’espèce. Certains des 11 chinchillas du début lui ont survécu avec un record pour l’un d’entre eu qui atteignit les 22 ans.
Quoi qu’il en soit, tous nos animaux proviennent de ces 11 chinchillas, et les bons soins, l’ingéniosité et la générosité de Mathias Chapman font que nous avons la chance aujourd’hui de partager notre quotidien avec ces animaux.
Sans lui rien de tout cela n’aurait été possible et c’est pour cette raison que nous nous devons tous, chacun à notre niveau, de respecter son travail, en respectant les animaux, la condition animale, pour leur bien être et faire perdurer la survie de cette espèce.
Qu’en est-il aujourd'hui ?
Tout d’abord lancé sur le contient américain, l’élevage de chinchillas arriva en Europe aux alentours des 1950. Les premiers pays ayant développé l’élevage furent la Grande-Bretagne et l’Allemagne, puis les pays scandinaves, la Belgique, la France (en 1955), le Luxembourg...
Grâce à une sélection appropriée et un travail de qualité, les éleveurs professionnels et amateurs réputés dans le milieu ont permis au chinchilla d’aujourd’hui d’être un animal robuste alliant qualités morphologiques et comportementales. Les efforts ne sont pas pour autant relâchés et les éleveurs tendent toujours à faire évoluer l’espèce.
La tendance de l’élevage pour la fourrure (toujours présent dans les Pays de l’Est, au Danemark,...) fait maintenant place à l’élevage pour la compagnie. En effet, le chinchilla est un petit rongeur aux qualités multiples... Très apprécié, il arrive de plus en plus dans les familles.
ANATOMIE / DONNEES CHIFFREES
Le chinchilla sous toutes ses coutures !
Fréquence cardiaque |
100 à 150 pulsations/mn |
Fréquence respiratoire |
100 mouvements/mn |
Longueur du corps |
environ 20 à 25 cm |
Longueur de la queue |
15 à 20 cm |
Longueur des moustaches |
20 cm |
Longueur des oreilles |
Entre 4 et 6 cm environ. Elles sont rondes et mobiles |
Nombre de dents |
20 dents au total. |
Couleur originelle |
grise |
Température corporelle |
Environ 37 à 38°C |
Poids adulte |
Environ 500 à 600 g |
Espérance de vie |
10 à 15 ans en moyenne |
Maturité sexuelle |
A partir de 4 mois pour les femelles |
Gestation |
111 Jours |
Nombre de petits par portée |
1 à 5 petits |
Poids à la naissance |
40 à 60 g en moyenne |
Cycle d'ovulation |
28 jours |
MORPHOLOGIE GENERALE
Différence mâle et femelle
Les organes sexuels sont visibles et reconnaissables dès la naissance, à l’exception des testicules qui n’apparaissent que plus tard chez le mâle. Chez le mâle, la distance entre l'anus et le méat urinaire est visible et mesure environ 1 cm. A l’inverse, chez la femelle les deux parties (méat urinaire et entrée du vagin) sont collées à l'orifice anal, séparées seulement par un fin pli cutané.
La tête
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Elle est plus ou moins ronde et massive ou triangulaire selon les origines génétiques, et est dotée de petites oreilles (rondes, mobiles et presque sans poils) et de larges vibrisses, qui lui donnent cet air de petit nounours. Les vibrisses sont les larges moustaches qui partent de son museau arrondi. |
Les membres
Au nombre de quatre, ils portent des griffes courtes. Les membres antérieurs (avant) sont les plus courts et munis de 4 doigts plus un 5ème doigt plus court. Il sert souvent au chinchilla pour prendre des petits objets, de la nourriture, ou bien pour escalader les parois de sa cage, car c’est un redoutable grimpeur. Les membres postérieurs, plus longs sont munis de 3 doigts plus un 4 ème atrophié. Ces pattes arrières lui permettent de faire des bonds de plus de 1 mètre (en hauteur et en longueur) et de se tenir assis et debout. Ces particularités font de lui un animal agile et rapide. La surface plantaire est nue, dotée d’épais coussinets lui assurant ainsi une bonne adhérence et une réception tout en souplesse en cas de fuite. |
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La fourrure
Unique dans tout le règne animal, elle est dense, soyeuse et utilisée depuis toujours pour l’industrie vestimentaire.
Sa fourrure comporte deux types de poils :
- le poil de garde (parfois appelé le poil de jarre) : poil le plus long de structure classique, assez épais, qui le protège du froid et de la déshydratation ;
- le poil de bourre : poil le plus court, d’une très grande légèreté, il constitue l’essentiel du pelage qui structure et soutient l’ensemble de la fourrure. La particularité du poil du chinchilla est qu’il est tricolore (bicolore sur le ventre). Par exemple pour le chinchilla standard (couleur originelle donc n’ayant subi aucune modification génétique), le poil est à sa base bleu foncé puis blanc et finit par une pointe noire. Un animal de qualité présente une fourrure brillante, d’une densité importante, d’une implantation régulière, d’une longueur similaire mais courte. Les animaux d’extrême qualité présentent une fourrure d’un aspect velouté.
On dit que la fourrure est la plus belle, la plus soyeuse aux alentours de la 3ème mue de l’animal, soit vers ses 9 mois. En effet la première mue survient vers l’âge de 3 mois, puis une seconde intervient au 6ème mois de l’animal et enfin la 3ème (le poil adulte) arrive vers 9 mois.
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La mue est la chute de l’ancien pelage et la pousse d’un nouveau. C’est un phénomène tout à fait naturel.
Chaque année, et la plupart du temps au printemps, le chinchilla connait une mue plus ou moins marquée selon les animaux, avec un poil moins soyeux et des touffes de poils un peu partout sur le dos. La mue ne nécessite pas forcément d’intervention particulière chez les chinchillas qui ont un pelage de densité normale (ou faible), car le poil tombe tout seul, grâce à l’utilisation du bain de terre. Par contre, si l’animal a une fourrure très serrée (dense) il se peut que les poils morts aient des difficultés à tomber. Le chinchilla aura alors un aspect un peu hirsute et peu gracieux, particulièrement sur le dos et l’arrière-train. Il suffit alors d’enlever délicatement les poils qui dépassent de l’ensemble de la fourrure, ou de peigner l’animal avec un peigne spécial chinchilla. Même hors période de mue, le peignage est également possible pour redonner un aspect velouté et brillant à la fourrure.
La fourrure du chinchilla est la fourrure la plus dense des espèces terrestres à raison 20 000 poils par cm² et plus de 50 poils par follicule. Dans son milieu naturel, si le chinchilla est surpris par un prédateur, il utilise une défense bien particulière appelée le « lâché de poils ». Il se détache ainsi de ses poils ce qui lui permet de se dégager et de fuir. Cette action peut également survenir lors d’une mauvaise manipulation de l’animal, lui causant stress et inquiétude.
Ce phénomène, propre au chinchilla, ne présente aucune gravité, il faudra simplement patienter que les poils repoussent afin que la fourrure présente à nouveau son aspect velouté et uniforme.
Les yeux
Les yeux du chinchilla sont vifs, ronds et noirs. Ils peuvent être aussi rouges (rubis), rosés, ou avec des reflets bleus selon les mutations. Les yeux sont un bon indicateur de santé, s’ils coulent ou sont vitreux, c’est signe d’un problème à déterminer rapidement.
La queue
Elle est très épaisse, touffue est de longueur variable selon les origines de l'animal. Recourbée (signe de bonne santé), elle est couverte de poils tous hérissés, raides, rêches et de couleur quasi similaire au reste du corps. Il s’agit tout simplement de la fin de la colonne vertébrale de l’animal. Sa queue lui assure un rôle de soutien en position assise et aussi de balancier. Elle se casse facilement dans le but de pouvoir échapper à un éventuel prédateur, c’est pourquoi le chinchilla doit être manipulé avec douceur et précaution afin de ne pas la lui arracher, ce qui lui poserait des problèmes d’un point de vue d’équilibre et de soutien et lui provoquerait de grandes souffrances.
AUTRES PARTICULARITES
Régulation de la température corporelle
Le chinchilla ne dispose pas de glandes sudoripares, par conséquent, il ne transpire pas et est sujet aux coups de chaleur (fatal si ce n’est pas pris à temps). La régulation de la température du corps de l’animal se fait par les oreilles qui sont très fines et irriguées. Le sang qui y circule se refroidit au contact de l’air. C’est pourquoi, le chinchilla doit obligatoirement disposer d’un environnement et d’un lieu de vie adaptés à ses besoins et surtout à ses particularités biologiques. Il ne peut supporter des températures suppérieurs à 28°C, sa vie en dépend. Lire l'article complet. |
Phénomène de coprophagie
Comme beaucoup d’autres animaux, le chinchilla est coprophage, cela signifie qu’il mange ses excréments. Ainsi, par cette action, il réabsorbe vitamines et bactéries (qu’il a précédemment expulsé) nécessaires au bon fonctionnement de son tube digestif. C’est un comportement occasionnel qui lui permet de rééquilibrer et reconstituer sa flore intestinale, et ce n’est en aucun cas signe de mauvaise santé. Il faut savoir que son cæcum et son côlon sont particulièrement développés. Il possède un appareil digestif de plus trois mètres, ce qui lui permet de très bien traiter les fibres, et digérer la cellulose. Son long tube digestif reste très fragile et l'équilibre de la flore microbienne est vital pour assimiler la cellulose. Pour préserver un bon transit et sa flore intestiale, le chinchilla doit adopter une alimentation pauvre en graisses, minéraux et sucres, mais très riches en fibres. L'apport de protéines est aussi indispensable et il convient d'éviter tout changement brutal du régime alimentaire, afin de ne pas perturber son organisme.
Croissance des dents chez le chinchilla
La bouche du chinchilla est petite et cache des incisives orangées. L’une des particularités du chinchilla, comme les autres rongeurs, est la croissance continue de ses dents. Ce phénomène s’explique par l’absence d’émail (au niveau de la surface de contact) et les dents poussent à raison de 6 cm par an environ. Cette croissance est freinée tout naturellement lorsque l’animal s’use molaires (grâce au foin) et incisives (grâce à la cholla, aux pierres à ronger, aux bâtons de noisetiers). |
C’est pourquoi le chinchilla ronge en permanence et parfois même il nous donne l’impression de grincer des dents. La dentition est l’un des aspects les plus importants à contrôler chez le chinchilla. |
LE COIN DU REPAS !
un moment exquis mais qui se doit adapté !!!
Le chinchilla est un mammifère nocturne. Il est donc préférable d’effectuer les soins et le renouvellement de l’alimentation lors de ses périodes d’éveil afin de ne pas perturber son rythme biologique. On ne le dira jamais assez souvent, mais le chinchilla est un animal qui nécessite une attention particulière et un respect de son organisme. Cela passe donc en premier lieu par une bonne alimentation.
L’alimentation du chinchilla est un point essentiel et les règles doivent être respectées scrupuleusement afin d’assurer une bonne qualité et durée de vie à son compagnon.
Attention : la plupart des maladies et 70% du taux de mortalité sont dûs aux problèmes de transit suite à des erreurs alimentaires, à l’utilisation de produits non adaptés ou carencés. Le chinchilla est très spécifique et doit donc disposer obligatoirement de produits étudiés et qui lui sont destinés à lui seul. Chaque animal est différent et le chinchilla ne peut recevoir une alimentation destinée à une autre espèce, il en va de sa vie.
Il convient donc d’être très vigilent à ce sujet car les erreurs conduisent à des conséquences fatales pour votre compagnon.
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Herbivore le chinchilla a besoin d’une alimentation équilibrée (fibres), de qualité et surtout pas trop riche car il dispose d’un appareil digestif fragile. L’alimentation doit être composée obligatoirement des éléments suivants :
Nous présenterons aussi :
- Les éléments à ronger
- La transition alimentaire
1. Eau : élément vital à la survie de votre animal
L'eau doit être distribuée à volonté et le chinchilla doit absolument avoir de l’eau à sa disposition et qui plus est lors des périodes estivales.
Il est préférable d’utiliser un système avec un biberon. De PH compris entre 6 et 7, l’eau nécessite d’être changée chaque jour afin d’éviter le développement de bactéries, d’algues microscopique. L’eau ne doit pas contenir de nitrate et ne doit pas être trop minéralisée. Elle doit être fraîche, propre et inodore.
Bien que l’utilisation d’un biberon soit facile d’utilisation il n’en faut pas oublié pour autant l’hygiène. Le matériel (tube et embout) doit être nettoyé soigneusement à l’eau chaude à l’aide d’une petite brosse car la saleté même si elle n’est pas visible est tenace et à terme néfaste pour l’animal.
Vous n’êtes pas s’en savoir que les chinchillas sont des rongeurs et par conséquent sont des petits ravageurs qui adorent grignoter les biberons et ainsi déversent le contenu de ceux-ci dans les copeaux. Pour cette raison, il est conseillé d’utiliser un support biberon métallique qui le protège ainsi des petites dents malicieuses de votre compagnon. |
Attention : l’utilisation d’un bol d’eau n’est pas judicieux et pas pratique car l’animal peut le reverser sur lui (ce qui n’est pas bon du tout pour sa fourrure et sa peau) ou peut le déverser dans sa litière, ce qui provoque un développement rapide et prolifique de bactéries et moisissures. De plus, l’eau y est plus facilement souillée (poils, nourriture, déjections, copeaux…) ce qui peut provoquer de troubles digestifs parfois graves. Le lavage du matériel à l’eau froide ne suffit pas pour garantir une bonne hygiène.
2. Foin : produit essentiel au bon fonctionnement de l’organisme
Le foin est indissociable de l’alimentation du chinchilla. A lui seul il possède déjà 2 fonctions essentielles au bon fonctionnement de l’organisme du chinchilla :
1. le foin est une aide précieuse et indispensable au bon fonctionnement du transit intestinal. Sans foin, le transit fonctionne difficilement et peut conduire à des constipations parfois mortelles ! |
2. le foin permet une bonne usure des molaires, ce qui est primordial pour tous les rongeurs et lui permet ainsi de maintenir une dentition saine ! |
Le foin ne doit pas être choisi au hasard. En effet, il est nécessaire d’opter pour un foin de montagne de qualité à grosses tiges, de première coupe et très sec.
Ce petit rongeur a besoin d’une alimentation à base de fibres. Le foin de montagne de préférence (foin de qualité) doit être administré 1 fois par jour à raison d’une poignée… et conservé dans un endroit à l’abri de l’humidité.
Il faut enlever le peu de foin resté dans le fond de la caisse afin que ne s’y développent pas des bactéries. Il est impératif d’utiliser un foin simple et sans friandise. Le foin doit être stocké là où des petits animaux ne peuvent pas venir le souiller par leurs déjections (oiseaux, rats, souris…). Si la ration quotidienne est trop importante et qu’il reste des déchets, réévaluez la quantité de foin à distribuer à votre animal.
À distribuer à volonté chaque jour, il constitue la base de l’alimentation.
Comment reconnaitre un bon d’un mauvais foin ?
Foin type orchad grass
Composé de plusieurs sortes de foi il permet à un chichi boudeur de foin d’apprécier plus grâce au mélange des saveur et diversités des tiges.
Foin de phléoles (type timothy)
Les tiges bien rigides permettent un bon limage des dents. De bonne qualité il a une texture assez rugueuse.
Foin parfumé
Contient une belle dose de foin. Attention à ce que la saveur soit comestible pour chichi. Bon à utiliser pour un chichi récalcitrant au foin et on peut varier les plaisirs ! Préférez mixer avec un foin neutre de temps à autre.
Le regain
A utiliser avec parcimonie car taux de calcium élevé et riche en protéines. Foin très appétent.
Foin de luzerne / Alfalfa
Très riche en calcium donc à donner avec parcimonie pour éviter tout problème rénal. Bon pour les femelles allaitantes. Ne doit pas remplacer le foin quotidien.
Fréquence et quantité ?
Le foin est à donner chaque jour à volonté, ce n’est pas optionnel. Il est indispensable.
Pour un chichi qui bouderait le foin, lui donner le matin et lui mettre les granulés le soir. Si cette solution ne fonctionne pas lui donner 2 jours par semaine uniquement du foin et pas de granulés.
Pour la quantité, jaugez selon l’appétit de chichi.
Si le foin est souillé par les urines les bactéries peuvent se développer, il faut donc le jeter pour ne pas développer des problèmes intestinaux.
Comment le distribuer ?
Par un râtelier externe reste la meilleure option et ainsi le foin ne tombe pas à terre.
Pour rappel, les boules à foin, dangereuses, sont à proscrire.
Le foin doit absolument être administré depuis l’extérieur de la caisse par un système de râtelier en métal à accrocher à l’extérieur de la caisse. |
Attention ! Pour la santé de votre animal :
- ne donnez pas de foin dit d’été « ou regain » ne convient pas (pas suffisamment mûr et bien souvent trop riche). Attention à la présence de moisissures éventuelles qui serait et évidemment néfaste pour votre compagnon.
- assurez-vous également qu’il n’y ait pas la présence d’éléments dangereux tels que des engrais chimiques ou autres pesticides. Pour éviter tout problème, il est donc préférable d’acheter son foin en boutique plutôt que de passer par un paysan.
- n'utilisez pas de la paille, ce n’est pas du foin et ça ne convient absolument pas.
- ne donnez surtout pas d’herbe de votre propre pelouse. Sa richesse et sa finesse ne conviennent pas du tout à votre animal et il ne sera jamais suffisamment sec. De plus la pollution, les pluies acides n’arrangent rien.
- le foin ne doit pas être disposé sur une planchette ou à même la litière car les déjections souillent le foin et des bactéries et moisissures s’y développent ce qui n’est pas bon pour l’animal qui l’ingère (cause des problèmes digestifs) ou à l’inhale (provoque des troubles respiratoires).
Il faut également faire attention aux systèmes intérieurs à accrocher type boules à foin. En effet, de nombreux animaux ont déjà péris à cause de ces éléments car sont restés accrochés par la tête ou par les pattes et se sont retrouvés pendus. Evitez également les tous les systèmes en plastique afin que le chinchilla ne le détériore pas et ne s’intoxique pas. Ainsi, le foin n’est pas souillé et reste de qualité et il n’y a pas de risque pour l’animal.
3. Granulés : l’alimentation de base de l’animal à ne pas choisir au hasard
Le choix :
Comme cela l’a déjà été signalé précédemment le choix de l’alimentation est primordial et ne doit pas être pris à la légère.
La distribution de la nourriture vous permet également de juger de l’état de forme de votre protégé. En effet, c’est un bon indicateur de réactivité de l’animal. En temps normal, lorsqu’il reçoit sa nourriture, un chinchilla a un comportement vif, alerte et sera animé et agité. En revanche, si l’animal ne réagit pas à l’arrivée de l’alimentation, s’il est apathique, prostré dans son coin, distant, vous pouvez alors soupçonner que quelque chose ne va pas. Vous avez pu sans doute le constater sur la marché il existe bon nombre de marques qui se disent spécialisées pour le chinchilla.
Attention il est impératif d’utiliser un aliment de bonne composition car bon nombre de ses aliments sont trop riches, ou carencés en éléments essentiels pour votre compagnon.
Il convient donc d’utiliser des granulés secs et durs de marques réputées, élaborés spécifiquement pour les chinchillas. L'expérience et l'exigence des éleveurs à ce sujet permettent aujourd’hui de disposer d’aliments équilibrés et spécialisés, répondant aux besoins spécifiques du chinchilla.
La ration quotidienne de granulés doit être de plus ou moins 30g. Cette dose peut être réévaluée en fonction de ce qu’il reste ou non dans la mangeoire. Pour assurer un bon fonctionnement de son organisme, il est important de ne pas suralimenter votre compagnon. De plus, cela entrainera du gâchis et l’alimentation sera souillée ce qui est nocif pour l’animal, car source de prolifération de germes en tous genres.
Par ailleurs, il est préférable que la ration alimentaire soit distribuée à heure fixe.
Attention ! il faut absolument bannir de l’alimentation du chinchilla tous les « mélanges » (granulés accompagnés de friandises multicolores). Ce régime alimentaire ne convient absolument pas, car il n’est pas équilibré et ce phénomène est accentué par le fait que l’animal va trier ce qui lui plaît ou non. Bien évidemment, il raffolera de toutes les friandises et dénigrera les granulés. Cette habitude alimentaire va ainsi provoquer carences graves, constipations, diarrhées ou avitaminoses, qui peuvent être fatales pour votre protégé. Même si vous trouvez ça joli en présentation avec toutes ces couleurs, dites-vous bien que cela n’est pas bon du tout pour l’organisme de votre protégé. Bien que ce régime alimentaire « foin + granulés + eau » vous semble triste et monotone, sachez qu’en l’adoptant vous respectez et protégez votre animal.
Rappelons qu’une mauvaise alimentation fragilise l’animal de façon notable et entraîne de graves problèmes, ce qui augmente le facteur de risque d’apparition de maladies et de décès.
Il est essentiel de repréciser que le chinchilla reste un animal complexe, au transit fragile et nécessite des soins et une alimentation adaptée afin de ne pas le fragiliser. Il est donc évident que les aliments conçus pour d’autres animaux ne conviennent absolument pas. Le chinchilla n’est pas un cochon d’inde, ni un lapin ou un cobaye et son organisme ne fonctionne pas de la même façon que les autres rongeurs. Chaque rongeur à ses spécificités et ses propres besoins, qui sont considérablement différents d’une espèce à l’autre. Par conséquent, il est indispensable de respecter ces critères de régimes alimentaires.
Pour commencer, il faut absolument bannir de l’alimentation du chinchilla tous les « mélanges » (granulés accompagnés de friandises multicolores). Ce régime alimentaire ne convient absolument pas, car il n’est pas équilibré et ce phénomène est accentué par le fait que l’animal va trier ce qui lui plaît ou non. Bien évidemment, il raffolera de toutes les friandises et dénigrera les granulés. Cette habitude alimentaire va ainsi provoquer carences graves, constipations, diarrhées ou avitaminoses, qui peuvent être fatales pour votre protégé. Même si vous trouvez ça joli en présentation avec toutes ces couleurs, dites-vous bien que cela n’est pas bon du tout pour l’organisme de votre protégé. Bien que ce régime alimentaire « foin + granulés + eau » vous semble triste et monotone, sachez qu’en l’adoptant vous respectez et protégez votre animal. Rappelons qu’une mauvaise alimentation fragilise l’animal de façon notable et entraîne de graves problèmes, ce qui augmente le facteur de risque d’apparition de maladies et de décès.
La distribution :
Pour distribuer la nourriture, préférez un système de mangeoire en inox ou en terre cuite, suffisamment lourd pour ne pas se renverser ou directement accroché au système de la cage et facile à nettoyer.
Pour la distribution de la nourriture il ne faut pas utiliser d’accessoires en matières type plastique, ni des éléments trop légers et difficiles d’entretien.
4. Friandises : petites douceurs à donner avec parcimonie
Les chinchillas sont très friands de petites douceurs et friandises. Néanmoins, il convient d’en donner avec parcimonie, bien qu’elles soient une aide pour le processus d’apprivoisement.
De nombreuses petites gâteries existent pour l’habituer à votre présence ou en récompense pour faire plaisir et ravir les papilles de votre compagnon. Bien qu’autorisées, la consommation de friandises ne doit pas excéder 3 fois par semaines pour ne pas perturber le transit de l’animal, et toujours dans des quantités raisonnables (1 cuillère à café maximum).
Friandises autorisées :
Les feuilles et fleurs séchées : Ø Feuilles de tilleul Ø Fleurs de camomille romaine Ø Racine de pissenlit Ø Feuilles de pissenlit Ø Feuilles d’ortie Ø Feuilles de menthe poivrée Ø Fleurs de mauve Ø Feuilles de mauve Ø Feuilles de framboisier Ø Feuilles de fraisier Ø Caroube Ø Fleurs de cactus Ø Feuilles de Cassis Ø Baies d'églantier Ø Fleurs de soucis Ø Pétales de rose Ø Boutons de rose Ø Feuilles de ronce Ø Chardon marie… |
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Il convient de s’assurer que ces friandises séchées (si elles sont faites par vos soins) ne contiennent pas de pesticides, traces dues aux déjections d’animaux, traces dues à la pollution ou gaz des pots d’échappement ou aux pluies acides, produits chimiques, etc.… mieux vaut donc utiliser des produits provenant d’herboristerie ou magasins spécialisés qui garantissent la qualité des produits.
Autre friandise autorisée et très bonne pour le chinchilla : Mélange soja et lin (Croc'Linette).
L’alliance de ces deux éléments combine les propriétés d’aide au transit en cas de constipation mais aussi des vertus pour la brillance et l’éclat de la fourrure. Cette douce friandise, très appréciée, est bénéfique en cas de gestation ou de période d’allaitement. Elle facilite la montée de lait et apporte tonus et aide au transit pour les femelles, ce qui est une aide précieuse.
Les friandises ne doivent surtout pas se substituer à l’alimentation de base et ne doivent pas être données dans des quantités trop conséquentes et tous les produits que l’on trouve sur le marché ne conviennent pas aux chinchillas.
Friandises interdites ou restreintes :
5. Autres aliments
Dans certains cas il est possible de faire quelque peu évoluer l’alimentation :
Conseils santé !
- En cas de diarrhée : un petit bout de pain sec peut être donné jusqu’à ce que le transit revienne à la normale. Attention ! une fois les choses rentrées dans l’ordre il faut retirer cet élément de l’alimentation
- En cas de constipation : un morceau de pomme (sans la peau) peut être introduit dans le régime alimentaire jusqu’à ce que le transit soit à nouveau normal.
- En cas de long voyage : un petit morceau de pomme peut être proposé pour son apport en eau pendant le trajet afin d’éviter la déshydratation.
Attention : toute autre forme de nourriture est à proscrire car dangereuse pour votre protégé. En effet, il faut bannir les fruits et légumes frais et les aliments secs qui conviennent pas au transit de l’animal et provoque de graves troubles intestinaux (comme les entérites, diarrhées aigües…). Tous les aliments que nous consommons nous est à bannir de l’alimentation du chinchilla.
6. Eléments à ronger
Indispensable pour l’usure des dents (et éviter ainsi l’apparition de problèmes graves de dentition), le chinchilla doit avoir à sa disposition des éléments à ronger.
Plusieurs solutions s’offrent alors à vous, pour le bien être mais aussi pour le plaisir de votre animal :
Pierre minérales à ronger : elle doit être dure et non aromatisée, préférez donc une pierre spéciale chinchilla
Bâtons de noisetier : l’élément séché indispensable pour votre protégé qui se ravira de le grignoter
Cholla : squelette de cactus, ce bois très dur est idéal en intermittence avec le bâton de noisetier, c’est un moyen ludique très efficace pour l’usure des dents. Les chinchillas en raffolent.
Pont de saule : bien qu’il serve d’habitat au premier abord, le pont en bois de saule permet au chinchilla de ronger tout en faisant parler ses talents cachés d’architecte.
Attention : ne pas utiliser des pierres aromatisées ou de type béton cellulaire qui sont indéniablement toxiques pour les chinchillas.
7. Transition alimentaire
La transition alimentaire est le processus d’introduction progressive d’une nouvelle alimentation. Le principe de base est d’augmenter petit à petit la ration du nouvel aliment en diminuant progressivement les quantités de l’ancien.
Votre alimentation actuelle ne satisfait pas votre animal ou n’est pas adaptée (utilisation de mélanges, alimentation de composition inadaptée ou insuffisante) ?
Conseils santé !
Il est indispensable d’effectuer une transition alimentaire lente et sérieuse. En effet, le transit de l’animal n’est pas en mesure de gérer de trop brusques changements de régimes alimentaires, il convient donc d’établir cette étape de façon progressive et vigilante.
Le transit doit être systématiquement surveillé de manière attentive afin d’adapter au mieux les rations.
La transition doit s’effectuer sur 4 semaines de la manière suivante :
Temps |
Proportion ancienne alimentation |
Proportion nouvelle |
Semaine 1 |
¾ |
¼ |
Semaine 2 |
½ |
½ |
Semaine 3 |
¼ |
¾ |
Semaine 4 |
0 |
En totalité |
Attention, la transition n'est pas une option lors d'un changement de nourriture, c'est obligatoire.
Cette étape ne doit pas être négligée et doit être entreprise avec sérieux et analyse du transit.
HABITAT
Un petit havre de paix..aménagé et sécurisé
Comme vous avez déjà pu le constater, le chinchilla est un rongeur bien particulier qui nécessite un habitat et un environnement sécurisés et adaptés à ses caractéristiques et ses besoins.
La cage : grande, adaptée et facile à nettoyer
Le chinchilla est un sauteur et un grimpeur. Par conséquent il a besoin d’une cage qui répond à ses besoins. L’habitat du chinchilla doit être suffisamment haut (environ 1 m) et large et profond (au minimum 60 m de largeur et 60 cm de profondeur) afin que l’animal soit à l’aise. Une cage type volière convient parfaitement (lorsqu’il n’y a pas de bébés évidemment). Toutefois, il est nécessaire que la caisse soit aménagée d’étagères ou branches d’arbres non toxiques, disposées de façon à éviter les chutes.
La cage de l’animal devra être aérée et ne devra pas avoir de barreaux ou du grillage trop large car les chinchillas se faufilent partout et peuvent se blesser ! Il faut veiller à ce que se soit une cage sécurisée dont tous les éléments sont fixés bien solidement. D’autre part, faites bien attention au moyen de fermeture de la cage, car le chinchilla est un animal malin et débrouillard et si le système de verrouillage n’est pas assez efficace, il trouvera vite la faille et en profitera pour faire des sorties nocturnes ! La cage peut également être équipée d’un tiroir pour faciliter le nettoyage et la désinfection du fond de caisse. La cage est à nettoyer et à désinfecter une fois par semaine.
Il faut être vigilent quant aux matériaux à utiliser pour construire une caisse à votre protégé. La structure peut tout à fait être faite de mélaminé ou MDF à condition que les parties pouvant être rongées soit recouvertes d’une protection métallique (baguettes aluminium par exemple).
En revanche pour les étagères ou branches d’arbre à disposer à l’intérieur de la caisse il existe des bois autorisés mais également des bois interdits.
bois autorisés |
bois interdits = toxiques |
|
|
ttention ! Les caisses à lapins ne conviennent absolument pas car ne sont pas suffisamment hautes. Le chinchilla a besoin de bouger mais aussi de faire fonctionner son transit. La caisse doit correspondre de part ses dimensions et les matériaux utilisés aux spécificités du chinchilla. Un système de verrouillage inefficace (simple loquet par exemple) ne suffira pas pour ces petits experts en serrurerie car une fois qu’ils auront trouvé l’astuce ils recommenceront encore et toujours.
AMENAGEMENTS DE LA CAISSE
1. Accessoires d’alimentation
Attention aux petites gamelles peu solides qui se renversent facilement, votre compagnon aura vite trouvé ça drôle et la quantité de granulés souillés sera très importante, ce n’est pas bon pour l’hygiène de la caisse car des bactéries et autres moisissures peuvent se développer au contact des excréments et de la litière souillée. A éviter également, les écuelles en plastique qui seront très vite ravagées par l’animal et pourront lui causer de graves troubles digestifs
![]() |
Un système de support métallique extérieur à accrocher est nécessaire pour la distribution du foin. Facile d’utilisation et d’entretien, fiable et solide, il permettra de garantir à votre animal un foin toujours de qualité et surtout non humide et non souillé ce qui est indispensable pour sa santé. En effet, prolifération de bactéries et moisissures se développent rapidement et peuvent causer des ravages irréversibles tant digestifs que respiratoires. |
Bien qu’un biberon soit facile d’utilisation il ne faut pas oublier pour autant l’hygiène. Le matériel (tube et embout) doit être nettoyé soigneusement à l’eau chaude à l’aide d’une petite brosse ou goupillon car la saleté même si elle n’est pas visible est tenace et à terme néfaste pour l’animal. Et poser à bonne hauteur par rapport au cou de l'animal ! |
Attention ! Il est très nettement préférable d’utiliser un système de type biberon. En effet, un bol d’eau n’est pas judicieux et pas pratique car l’animal peut le renverser sur lui (ce qui n’est pas bon du tout pour sa fourrure et sa peau) ou peut le déverser dans sa litière, ce qui provoque un développement rapide et prolifique de bactéries et moisissures. De plus, l’eau y est plus facilement souillée (poils, nourriture, déjections, copeaux…) ce qui peut provoquer de troubles digestifs graves.
2. Accessoires d'hygiène
Le bain de terre ou bain de sable : un bain de sable ou terre à bain de bonne qualité à disposition chaque jour pendant une heure. Tamisez le sable une fois par semaine, et changez-le une fois par mois.
Votre compagnon adore se rouler dans son sable et est très soucieux de sa propreté, et ce point d’hygiène est indispensable au bien être l’animal, si non, sa fourrure s’en ressent immédiatement.
Le sable utilisé doit être ni trop fin ni trop grossier, absorbant et de qualité pour permettre un bon nettoyage de la fourrure de l’animal. Tamisez le sable très régulièrement afin de retirer les éventuels excréments qui pourraient engendrer un développement de germes et de bactéries et qui seraient nocifs pour l’animal.
En cas de mycoses, il faut mélanger à la terre à bain une pincée de fongy stop Ce traitement à base de souffre micronisé ne convient pas en présence de bébé. En curatif, il est alors nécessaire de poursuivre le traitement pendant 6 semaines minimum voire quelque mois si cela persiste. Il est recommandé d’effectuer des traitements préventifs une semaine par mois afin d’éviter l’apparition de mycoses, à raison d’une cuillère rase dans 500g de bain de sable. |
Attention ! Le bain de sable est obligatoire afin d’enlever l’excès de sébum de son poil. Si cet aspect est négligé il se peut qu’il vous le fasse remarquer par un changement brusque de comportement (fur-chewing, stress, agressivité…)
Les chinchillas ne supportent absolument pas l’eau il ne faut donc pas leur donner de bain ni les mouiller car leur fourrure est inadaptée à ce liquide. Lorsque les poils entrent en contact avec l’eau ils s’en imbibent car la fourrure ne contient pas de graisses imperméabililisantes. De plus, la densité de la fourrure n’arrange rien à cela. L’animal va alors avoir d’énormes difficultés à sécher et par conséquent va mettre en danger sa santé (risque d’hypothermie).
Le fond de la caisse doit être tapissé de litière absorbante. Il existe sur le marché différents produits mais qui ne sont pas tous adaptés et sont parfois dangereux pour le chinchilla :
La litière de copeaux de bois compressé dépoussiérés est la litière la plus fréquente et la plus utilisée. Peu coûteuse et économe elle a un bon pouvoir absorbant et peut être utilisée pour les rongeurs |
- La litière de chanvre est un produit naturel qui convient tout à fait pour le chinchilla mais il faut faire toutefois attention à l’ingestion. Elle doit être de bonne qualité.
- La litière végétale est un produit propre et qui ne vole pas. Attention toutefois à l’ingestion.
Attention !
- La paille est totalement inappropriée. Odorante, elle pose de nombreux problèmes au niveau du développement des bactéries et des moisissures car le chinchilla la souille puis l’ingère. Le foin en tant que litière est à proscrire pour les mêmes raisons.
- La litière pour chats est également à proscrire. Inconfortable, elle contient des produits inconnus favorisant de nombreux troubles respiratoires, c’est un réel danger.
- Les copeaux aromatisés contiennent un acide qui irrite le système respiratoire de l’animal, il ne faut donc pas les utiliser.
- Que se soit comme jouet ou comme litière, ne pas utiliser non plus de papier journal car l’encre contenue dedans est toxique. Il ne faut surtout pas que le chinchilla en ingère c’est un véritable danger.
- La litière de maïs concassé est totalement inadaptée et dangereuse pour le chinchilla car il va en ingérer ce qui va lui bloquer les intestin et ainsi lui provoquer de très graves troubles du transit qui peuvent conduire à la mort car va stopper le transit.
attention : ne pas utiliser de pierres type béton cellulaire qui sont totalement toxiques pour le chinchilla, ni de pierres minérales aromatisées ou éléments pour autres rongeurs.
3. Accessoires de confort
- Une maison pour s’abriter : indispensable pour le bien-être de l’animal.
Le chinchilla est un rongeur qui a réellement besoin de calme. Il est donc indispensable de lui offrir une maison ou une cabane pour se cacher et s’y reposer. Maison en inox, maison en bois (non toxique), pont de saule, conviendront tout à fait pour votre petit protégé.
- Des branches et étagères: indispensable pour ronger, se reposer et sauter(bois non toxiques obligatoires. Cf. tableau ci-dessus rubrique cage).
Par définition, le chinchilla est un grimpeur et un sauteur qui aime bien faire de l'exercice, bondir et vous montrer toute son agilité. Pour cela, il lui faut donc un environnement adéquat. Faites preuve d’imagination, tout en restant raisonnable et cohérent, afin de lui aménager un espace de jeux et de détente approprié. La vision du chinchilla (notamment en journée) n’est pas parfaite, les éléments disposés à différentes hauteurs l’aideront donc à se repérer dans l’espace, ce qui le familiarise ainsi plus vite à son environnement.
- Hamac : idéal pour se reposer
Elément très apprécié du chinchilla lors de ses moments de pause et de détente. Attention toutefois à bien accrocher le hamac et à vérifier que le chinchilla ne le mange pas.
- Tuyaux : éléments de jeu très appréciés
Ils peuvent être utilisés mais il faut bien vérifier que le chinchilla ne grignote pas le plastique.
Attention ! Les jeux tels que : les roues, les boules de promenade, les flying soccer, les leviers ne sont pas conseillés pour le chinchilla car ils ne sont pas du tout adaptés à sa physionomie et sont par conséquent très dangereux car provoquent des déformations importantes au niveau du squelette (colonne vertébrale) et des problèmes cardiaques.
ENVIRONNEMENT
la zen attitude, la propre habitude !
L’environnement (lieu de vie, installation mais aussi position de la cage dans la maison) est un élément à respecter consciencieusement car s’il n’est pas ou est mal adapté, il peut constituer une source de danger pour le chinchilla. L’environnement doit être également propre pour garantir le bon état de santé de l’animal.
Une fois en place il est important de ne pas trop le changer car l’animal aime ses habitudes et peut être perturbé par les changements.
- Température : pièce entre 13°C et 20°C. Au-delà de 25°C il y a risque vital car le chinchilla ne peut réguler sa température.
Attention : à partir de 25°C il y a risque vital pour la vie de votre compagnon. Si pendant une chaude journée estivale, vous trouvez votre chinchilla, apathique, couché sur le flanc et en train de respirer de façon accélérée, il faut réagir sans tarder. Afin d’éviter cela quelques astuces peuvent vous aider : le changer de pièce (la plus fraîche), laisser les volets fermés, disposer une serviette éponge humide sur la caisse, mettre le bain de sable ou u carreau de carrelage au frigo, l’envelopper dans une serviette légèrement humide ou lui frotter la nuque avec un glaçon… Il faut également éviter la déshydratation en le forçant à boire à la seringue… toutes les astuces qui vous permettront ainsi de réduire la température et éviter le coup de chaleur bien souvent fatal au chinchilla. En cas de symptômes évoqués si dessus, la visite en urgence chez un vétérinaire s’impose. Bien entendu, il ne faut pas placer la caisse d’un chinchilla contre un radiateur en hiver.
- Humidité : pas trop importante
Dans son milieu naturel, l’hygrométrie varie entre 30% et 40%. Par conséquent, le taux d’humidité ne doit pas être trop élevé (60% au maximum).
Attention : il faut donc éviter les greniers, les caves ou les pièces à l’extérieur de la maison. Un taux d’humidité trop important favorise l’apparition de mycoses.
- Courants d’air : à proscrire
La pièce doit être dépourvue de courant d’air, c’est indispensable pour le bien être mais surtout pour la santé du chinchilla.
- Ensoleillement : pièce claire et lumineuse | ![]() |
Le chinchilla a besoin d’être placé dans une pièce claire, lumineuse car il lui faut 12 heures d’ensoleillement par jour.
Attention : il ne faut surtout pas placer la caisse au soleil direct (aux heures les plus chaudes notamment) ni contre une fenêtre, ni dans une véranda afin d’éviter tout coup de chaleur. Les pièces sans lumière ne conviennent pas non plus et le manque de luminosité influe grandement sur le moral, le comportement et par conséquent la santé de l’animal.
- Bruit : pièce calme car trop de bruit peut le stresser
Attention : évitez les endroits de passage fréquents qui pourrait troubler le rythme biologique de l’animal. A proscrire également, les pièces bruyantes, les cris, les éclats de voix, les bruits d’outils ou autres sonorités stridentes.
- Vivre à l’extérieur
Selon les régions, la vie en extérieur est parfois possible si le climat est stable et assez doux. Attention toutefois à habituer votre petit compagnon progressivement à ce changement. Il faut que votre chinchilla ait une caisse bien abritée, des cachettes ou maisons et il est nécessaire que les deux côtés de la caisse soit pleins afin de réduire le risque de courant d’air. Il faut que la caisse ne soi pas dans un endroit accessible à d’autres animaux domestiques, animaux nuisibles et autres prédateurs qui pourraient être vecteurs de maladies en tout genre. De plus, c’est une indéniable source de stress et risqué car l’animal pourrait être attaqué à travers le grillage.
Attention : même dans les régions où le climat est favorable, l’apparition de problèmes est possible suite à des courants d’air ou coup de chaleur. Dans les régions pluvieuses et aux températures changeantes il ne faut surtout pas placer la cage d’un chinchilla en extérieur.
Il ne faut pas sortir votre chinchilla en extérieur car les dangers sont multiples (autres animaux, ingestion de plantes ou autres éléments toxiques…) et bon nombre de chinchillas s’enfuient, vous aurez alors peu de chance de le rattraper.
Attention : un manque d’hygiène peut avoir des conséquences graves sur son état de santé.
1. Hygiène du chinchilla
Le chinchilla est bien connu pour la particularité et la qualité de sa fourrure (cf. article anatomie). Celle ci est unique et est la plus dense de tout le règne animal. La fourrure du chinchilla est malheureusement ce qui a causé son extinction à l’état sauvage.
Une belle fourrure est synonyme de bonne santé, il fat donc lui accorder tous les soins dont elle a besoin. Pour cela, il a besoin d'un bain de sable.
Le chinchilla se roule alors joyeusement dedans car cela lui permet de nettoyer sa fourrure et d’éviter qu’elle graisse.Votre compagnon adore ce moment et est très soucieux de sa propreté, et ce point d’hygiène est indispensable au bien être l’animal, si non, sa fourrure s’en ressent immédiatement.
L’utilisation d’un bain de terre ou bain de sable : un bain de sable ou terre à bain de bonne qualité à disposition chaque jour pendant une heure. Tamisez le sable une fois par semaine, afin de retirer les éventuels excréments qui pourraient engendrer un développement de germes et de bactéries qui seraient nocifs pour l’animal. Le changer entièrement une fois par mois.
Le sable utilisé doit ni trop fin ni trop grossier , absorbant et de qualité pour permettre un bon nettoyage de la fourrure de l’animal. Il doit être placé chaque jour durant une heure dans un récipient adapté : bac à bain de sable en plastique ou métal, gamelle inox… Evitez de rester à côté pendant que l’animal se nettoie car il se fera un malin plaisir à en mettre partout…gare aux yeux !
Attention ! Le bain de sable n'est pas en option, c'est une obligation afin d’enlever l’excès de sébum de son poil. Si cet aspect est négligé il se peut qu’il vous le fasse remarquer par un changement brusque de comportement (fur-chewing, stress, agressivité…)
Les chinchillas ne supportent absolument pas l’eau il ne faut donc pas leur donner de bain ni les mouiller car leur fourrure est inadaptée à ce liquide. Lorsque les poils entrent en contact avec l’eau ils s’en imbibent car la fourrure ne contient pas de graisses imperméabililisantes. De plus, la densité de la fourrure n’arrange rien à cela. L’animal va alors avoir d’énormes difficultés à sécher et par conséquent va mettre en danger sa santé.
Le cas de la mue
La mue ne nécessite pas forcément d’intervention particulière chez les chinchillas qui ont un pelage de densité normale (ou faible), car le poil tombe tout seul, grâce à l’utilisation du bain de terre. Par contre, si l’animal a une fourrure très serrée (dense) il se peut que les poils morts aient des difficultés à tomber. Le chinchilla aura alors un aspect un peu hirsute et peu gracieux, particulièrement sur le dos et l’arrière-train.
Il suffit alors d’enlever délicatement les poils qui dépassent de l’ensemble de la fourrure, ou de peigner l’animal avec un peigne spécial chinchilla. Même hors période de mue, le peignage est également possible pour redonner un aspect velouté et brillant à la fourrure. |
Attention : n’utilisez pas un peigne destiné aux autres rongeurs ou aux autres animaux.
L’hygiène passe également par l’utilisation de matériaux de qualité et surtout non toxique pour le chinchilla. Préférez le vinaigre blanc pour le nettoyage et rincez efficacement et abondamment puis sécher correctement le matériel (évitant ainsi reste d’odeurs et apparition de moisissures, bactéries ou autre germes. Pour certains éléments, l’utilisation du nettoyeur vapeur sera la seule solution efficace. |
Le bac à bain de terre
C’est l’élément indispensable à la bonne hygiène de l’animal.
Le bac ou récipient doit être nettoyé à la même fréquence que la cage et contenir du sable non souillé, changé en totalité tous les 15 jours.
Attention : un sable souillé par les excréments peu s’avérer dangereux car facteur de développent de germes ou autres bactéries que l’animal pourrait inhaler.
Le biberon
L'outil indispensable pour la distribution d'eau à bien choisir. Son choix et son nettoyage vont influer nettement sur l'hygiène et par conséquent sur la santé de l'animal.
L'eau doit être distribuée à volonté et le chinchilla doit absolument avoir de l’eau à sa disposition et qui plus est lors des périodes estivales. Il est préférable d’utiliser un système avec un biberon. L’eau doit être fraîche, propre et inodore. L’eau nécessite d’être changée chaque jour afin d’éviter le développement de bactéries, d’algues microscopique. L’eau doit être dépourvue de nitrate et ne doit pas être trop minéralisée.
Le matériel (tube et embout) doit être nettoyé soigneusement à l’eau chaude à l’aide d’une petite brosse (goupillon) car la saleté même si elle n’est pas visible est tenace et à terme néfaste pour l’animal.
LA SANTE DE VOTRE ANIMAL
un bien inestimable ! un doute ? véto sans tarder..
Comment éviter et détecter un problème de santé ?
Cela commence bien évidemment par une bonne hygiène de l’habitat et de l’environnement du chinchilla. La nourriture y est également pour quelque chose, car une nourriture non adaptée peu entraîner de graves troubles digestifs ainsi que des carences.
Il faut une attention quotidienne et sérieuse de l’animal car tout changement de comportement est significatif.
Il convient donc de se poser les bonnes questions : Il faut être attentif à plusieurs critères, pour pouvoir intervenir en cas de besoin il faut observer :
- Ses yeux (pleurent-ils ?) - Son nez (coule-t-il ? a-t-il du mal à respirer ?y'a-t-il des croûtes?) - Ses oreilles (la couleur a-t-elle changé ? sont-elles chaudes ? y a-t-il des croûtes ?) - Ses crottes (le transit fonctionne-t-il ? les crottes ont-elles changé d’aspect ?dures ou molles, petites ou grosses, est-il souillé?…) - Son poil (y a-t-il des trous dans la fourrure ? des croutes ?des plaques ?des rougeurs ?) - Son comportement (mange-t-il ?est –t-il vif ou apathique ?répond-il aux stimulations) |
Conseils santé !
Si jamais vous soupçonnez un problème, mieux vaut :
- consulter un vétérinaire sans attendre car les situations peuvent vite dégénérer.
- isoler (pièce calme et adaptée au niveau de la chaleur et de la luminosité) votre animal des autres animaux domestiques (chinchillas ou autres) afin d’éviter tout risque de contagion. Il vaut mieux être prudent
- essayez d’obliger l’animal à se désaltérer afin d’éviter une déshydratation dans l’attente de la consultation,(pour cela utiliser un peu de jus d’orange dilué.
Bien qu’il ne soit pas aisé d’administrer des médicaments, si cela s’avère indispensable il faudra ruser pour les lui faire prendre car c’est vital pour lui. Le chinchilla est un animal robuste mais peut aussi avoir des problèmes de santé nombreux, variés et plus ou moins grave et les risques de contamination sont nombreux.
Attention ! Vous pouvez tout à fait transmettre à votre protégé la grippe ou le rhume. Si vous êtes malade, manipulez votre animal avec un masque et des gants ou laisser quelqu’un d’autre s’en charger le temps que vous retrouviez la forme et désinfectez-vous les main dès que vous toucher un animal (malade ou non).
Les autres animaux de la famille peuvent également être vecteurs de maladie (germes, parasites ou champignons…), il faut donc être très vigilent à ce niveau et éviter au maximum les contacts et ne pas négliger les vaccinations.
On recense divers problèmes de santé chez le chinchilla qui vous seront présentés dans la rubrique 'Maladies' :
- Problèmes dentaires
- Problèmes de transit
- Problèmes respiratoires
- Problèmes cardiaques
- Problèmes de fourrure
- Problèmes oculaires
- Problèmes parasitaires
- Problèmes liés à la reproduction
- Autres problèmes
Maladies les plus fréquentes
On recense divers problèmes de santé chez le chinchilla :
- Problèmes dentaires
La malocclusion
Le chinchilla est très sensible au niveau des dents, il est important de les vérifier régulièrement. Elles doivent être bien alignées, de même longueur, assez courtes et de couleur jaune/orange. Si la dentition est de couleur blanche c’est que l’animal est en carence. Le chinchilla est un rongeur sujet à la malocclusion dentaire, maladie qui peut avoir deux causes :
Les dents (et racines) poussent alors constamment, parfois de façon anarchique et empêchent une usure naturelle. Les symptômes sont la perte d’appétit (il émiette ses granulés), il bave, il grince souvent des dents, ses yeux sont larmoyants, il perd du poids, il boude sa ration de foin et parfois même on peut sentir une excroissance au niveau de la mâchoire inférieure.
Afin d’éviter l’apparition d’une malocclusion de type fonctionnelle, le chinchilla doit avoir à sa disposition de quoi ronger, une alimentation de qualité et équilibrée, du foin et vous devez connaître ses origines sur plusieurs générations, d’où l’importance de l’adoption chez un éleveur, ne pas faire plus d’une portée par an et bien évidemment ne pas faire reproduire des animaux atteints de malocclusion ou consanguins…Et oui les dents de votre compagnon poussent de 6 cm par an, ce n’est pas rien ! En cas de malocclusion avérée des visites très régulières chez votre vétérinaire s’imposeront afin de lui limer les dents (environ tous les 2 mois), ceci nécessitant une anesthésie. Cette maladie est très douloureuse pour le chinchilla et le traitement est lourd ; anesthésie, limage des dents, nécessité de gavage, antibiotique…
- Problèmes de transit
Constipation
Les crottes sont de plus en plus petites, et leur nombre se réduit, voire sont quasi inexistantes si la constipation est sévère. Alimentation excessivement riche, maque d’eau, stress, gestation, accumulation de poils dans l’estomac, manque d’activité physique, sont les principaux facteurs de la constipation qui peut s’avérer dangereuse et mortelle si elle n’est pas décelée à temps. L’animal manque d’appétit, est ballonné, a des difficultés à déféquer puis devient prostré, apathique.
Pour un retour au transit normal il est conseillé de prolongez-les sorties en dehors de la cage et d’adapter son régime alimentaire (nourriture adaptée, foin en quantité) On peut lui proposer un petit morceau de pomme fraiche et diluer dans l’eau du biberon un peu de jus d’orange. L’huile de paraffine est utilisée ensuite si ces premiers gestes n’ont pas permis un retour normal du transit.
Diarrhée
L’animal est souillé et présente des crottes excessivement molles. Erreurs alimentaires, foin humide ou moisi, présence d’algues microscopiques dans le biberon, trop de friandises, brusques changements de nourriture sont les principales causes de ce trouble intestinal. Mais la diarrhée peut aussi avoir une origine parasitaire ou bactérienne bien plus grave et parfois fatale à l’animal si non détectée à temps.
Pour réguler son transit, évitez les sorties, mettez-le à la diète durant 1 ou 2 jours et proposez lui uniquement du foin et de l’eau. On peut ajouter dans son eau un régulateur de flore intestinal et proposer un morceau de pain dur. Lorsque les crottes auront retrouvé leur consistance normale, il st possible de réintroduire progressivement l’alimentation.
Chaque jour nettoyez les planches et changez la litière. Si les symptômes persistent et que l’animal est apathique, recroquevillé dans un coin, s’il ne s’alimente pas et que les excréments sont glaireux et liquides, il faut consulter rapidement un vétérinaire et faire une analyse coprologique.
- Problèmes de fourrure
Il est important de vérifier régulièrement l’état de la fourrure de votre compagnon.
La teigne
Le chinchilla est un rongeur sujet à la teigne, une infection cutanée contagieuse. Humidité, chaleur, nombre d’animaux sont des facteurs déclencheurs de ce problème. La teigne se transmet par l’air, l’homme, par un autre animal porteur ou infecté. Chez un animal atteint, on observe alors des squames de couleur blanches puis une perte de poils et une rougeur de la peau au niveau du nez, de la bouche, des yeux, du menton, des parties génitales, de la queue. Pour prévenir de ce problème il suffit d’ajouter la terre à bain un peu de souffre micronisé et de répéter ce traitement 1 semaine par mois. Pour guérir la teigne, consultez votre vétérinaire qui procédera à une mise en culture et observera à l’aide de la lampe de wood de quel champignon il s’agit. Il prescrira alors un produit à appliquer sur les zones lésées. Manipulez votre animal avec des gants, mettez le quarantaine pour préserver les autres animaux, cessez les sorties et n’oubliez pas une désinfection rigoureuse car la teigne est transmissible à l’homme.
Le fur chewing
Le fur chewing se traduit par le mâchage de la fourrure. L’animal a tendance à se ronger les poils lui-même ou alors celle de ses congénères. Le fur chewing apparait plus ou moins marqué et se produit soit sur tout le corps soit sur des zones distinctes (flancs, pattes, ventre…). Les poils ont alors un aspect rongé et la fourrure a un aspect coupé, disgracieux. Les causes de ce trouble comportemental peuvent être : l’ennui, la nervosité, le stress, un déséquilibre alimentaire, une surpopulation dans la cage, un changement brutal dans son mode de vie, un environnement inadapté , un manque de terre à bain, un défaut d’hygiène, un manque de circulation d'air, lumière, humidité trop importante, une piqure par un insecte, l’arrivée d’un compagnon de cage… Il est bien souvent difficile de déterminer la cause car bien souvent ce trouble comportemental peut survenir en raison de la combinaison de plusieurs facteurs. Il faut alors essayer de trouver le ou les déclencheurs et adapter au mieux sone environnement en respectant ses besoin, ses spécificités et caractéristiques qui lui sont propres. Le mâchage de fourrure peut entrainer de graves troubles digestifs voire un trichobézoard (accumulation de poils dans l’estomac stoppant le transit et provoquant une maigreur extrême, bien souvent fatale à l’animal).
Il n’est pas prouvé que le fur chewing est héréditaire au sens propre, mais il y a un tout de même une prédisposition et un terrain favorable. Il y a des animaux certainement bien plus fragiles psychologiquement donc sujet à ce type de comportements. Les chinchillas souffrant de fur chewing ne doivent donc pas reproduire afin d’éviter la transmission de ce trouble comportemental.
- Problèmes oculaires
La conjonctivite
La conjonctivite est l’inflammation de la conjonctive oculaire. L’animal a l’œil rouge qui coule et présente une petite substance blanche visqueuse au coin de l'œil qui peut dégénérer au jaune. L'œil peut aussi être partiellement ouvert. Vérifier tout d'abord qu'il n'existe aucuns autres symptômes. Un courant d'air peut provoquer ce type de problème mais parfois il accompagne une infection respiratoire ou être provoqué par un corps étranger (bien souvent du sable).
Il fat alors nettoyer au sérum physiologique avec une compresse stérile 1 à 2 fois par jour en l'absence d'autres signes. Ce nettoyage peut être complété d’une goutte matin et soir d’infusion froide de fleur de camomille romaine. Si d'autres signes l'accompagnent : toux, nez qui coule, apathie, consultez votre vétérinaire.
- Problèmes liés à la reproduction
La Dystocie
Cela correspond à une mise bas difficile représentant donc un danger important pour la mère et les petits si l'accouchement dure plus de quatre heures. Si aucun petit n’est né au bout d'une à deux heures de travail, prévoir d'emmener rapidement la mère chez le vétérinaire. Il pourra alors prendre la décision de relancer les contractions avec une piqure ou de pratiquer une césarienne en urgence. Un travail s'annonçant l'après midi ou en soirée laisse présager une mise bas avec difficultés.
Le prolapsus rectal (retournement du rectum)
Le rectum ressort de l'anus, le chinchilla reste au bas de la cage, gêné dans ses déplacements. On constate qu’un petit bout de chair apparaît de l'anus. Si l'animal n'est pas pris en charge chirurgicalement rapidement, il peut mourir, car l'intestin en contact avec l'air va se nécroser. Le prolapsus peut intervenir chez des sujets jeunes, en cas de constipation, et lors de la mise bas, ou bébé malformé.
L’infection
Il arrive que la femelle présente une infection utérine. On remarque alors un écoulement qui est odorant et de couleur suspecte (jaunâtres, bruns…). A la suite de la mise bas il faut donc observer régulièrement les parties génitales de la femelle pour dépister au plus tôt une telle infection, car tout état anormal doit être un signal d'alarme. Le fait de retirer le bain de terre durant la première semaine qui suit la naissance est aussi une précaution importante. L´intervention d´un vétérinaire est alors indispensable pour prescrire des antibiotiques car l'infection peut très rapidement dégénérer en septicémie. Veillez à ce que cette infection ne soit pas le signe d’un placenta non décroché de la paroi utérine ou d’un bébé momifié non expulsé.
Le paraphimosis
C’est un problème dont peuvent souffrir les mâles. Il s’agit d’un anneau de poil qui se forme (bien souvent apures une saillie) autour du pénis et l'empêche de rentrer dans son fourreau. Le sexe de l’animal apparaît alors enflammé, tuméfié et le prépuce est rétracté. L’animal se lèche de façon inhabituel pour essayer de retire l’anneau de poil. C’est pour cette raison qu’il faut vérifier les mâles chaque semaine car ce problème s’il n’est pas pris à temps peut entrainer la nécrose des tissus et la mort du chinchilla. Si votre compagnon présente ce problème, il faut après avoir lubrifié le pénis retirer délicatement cet anneau. Pensez à consultez chez votre vétérinaire qui vous prescrira sûrement une pommade pour réduire l’inflammation.
On le sait le chinchilla est un animal qui supporte difficilement la chaleur. Au-delà de 25° il y a un risque vital.
Il faut donc ... lire l'article complet
Si l’état général de l’animal n’est pas satisfaisant il faut consulter sans tarder car l’animal peut décéder rapidement.
Quelques notions de génétique
Comme l’être humain, le chinchilla a des chromosomes. Sur chaque chromosome, on trouve plusieurs gènes. Le chinchilla compte 32 gènes. Un gène est toujours situé au même emplacement d’une même paire de chromosomes, d’un individu à l’autre. Chaque gène présente 2 allèles.
La génétique
La génétique c’est l’étude des gènes, c’est à dire la façon dont les différents traits sont transmis d’une génération à l’autre. Cette étude permet de déterminer le fonctionnement de ces gènes.
Le génotype
Il s'agit d'un terme utilisé dans la génétique de manière générale. Le génotype est l'ensemble des gènes d'un individu - visible ou non-, qui constituent son hérédité.
Le Phénotype
Un être vivant est caractérisé par son phénotype. Le phénotype c’est l’apparence (la couleur) visible du chinchilla, c'est-à-dire l’aspect que l’on observe.
Le gène
Un gène est un code pour une caractéristique physique. C’est en fait une séquence d’ADN que l’on retrouve dans toutes les cellules du corps.
Un gène possède plusieurs allèles qui codent les différentes couleurs. Ce sont eux qui vont déterminer la phénotype de l’animal.
Les chinchillas possèdent 2 copies d´un même gêne, l´un qui vient de la mère, l´autre du père mais qui n’ont pas forcément le même allèle.
Certains gènes sont dominants : ils seront visibles même s’ils sont hétérozygotes.
Certains sont récessifs : ils ne seront visibles que s’ils sont homozygotes. Donc si les 2 allèles s’expriment.
Le gène dominant ?
Si le chinchilla en compte un seul, cela suffit pour que la couleur s’exprime.
C’est par définition le gène le plus fort d’une paire c’est à dire qu’il va s’exprimer par rapport à l’autre.
Les gènes dominants chez le chinchilla sont au nombre de 5.
Toutefois le white et l'ebony ne sont pas vraiment seulement dominant, ils sont aussi co dominants
Le gène dominant s’exprime automatiquement sur la fourrure du chinchilla
Les gènes co-dominants sont les gènes dominants (velvet, white, beige et ebony) qui peuvent s'exprimer ensemble pour créer une nouvelle couleur sur la fourrure du chinchilla.
Par exemple :
Gène beige + ebony = tan
Gène beige + white = pink white
Gène beige + velvet = brown velvet
Gène ebony + white = white ebony
Gène ebony + velvet = ebony velvet
Gene velvet + white = white velvet
Les gènes dominants peuvent tous co-dominer. Par exemple un chinchilla peut combiner les gènes dominants.
Tan (ebony + beige) + white velvet (white + velvet) = white tan velvet (white + beige + ebony + velvet). Dans cet exemple, le chinchilla cumule les 4 gènes dominants.
Le gène standard, lui n'est par contre pas co-dominant. En gros en mariant un standard à un beige hétérozygote on obtient soit du standard ou du beige hétérozygote. Le gène standard est donc dominant car peut s'exprimer quand il est marié à un autre gène dominant mais il ne co-domine pas.
Le gène récessif ?
Contrairement au dominant, c’est le gène le plus faible d’une paire. Ce gène ne peut donc s’exprimer qu’à l’état homozygote donc signifie que chacun des parents a transmis ce caractère récessif.
Hétérozygote, qu’est-ce que c’est ?
On dit qu'il est Hétérozygote lorsque l’animal possède 2 gènes différents dans son patrimoine génétique donc un gène dominant et un récessif.
Les gènes dominants cachent en fait la présence des gènes récessifs.
On parle ainsi de ‘porteur’, dans le cas du saphir par exemple (une mère saphir et un père standard donneront un bébé standard porteur du gène saphir)
Pour qu´un gène récessif (saphir par exemple) se voit, il faut que les 2 parents portent en eux ce gène, (dans notre exemple donc que le gène saphir du père et celui de la mère s’expriment tous deux)
Homozygote, qu’est-ce que c’est ?
Un chinchilla est dit homozygote quand il possède deux gènes identiques donc soit deux récessifs, soit deux dominants ce qui va permettre de déterminer sa couleur lors d’un croisement.
Les mutations telles que : Saphir, Afro Violet, angora, Lowe, Blue… sont dites récessives. Pour que le chinchilla soit de cette mutation, il faut la combinaison des 2 gènes récessifs. S'il n'a qu'un seul gène saphir par exemple, on dit qu'il est "porteur saphir", et dans ce cas sa couleur apparente est soit standard, beige, white, Ebony... et il est porteur du gène saphir.
Qu’est-ce qu’un gène létal ?
Un gène létal est un gène causant la mort prématuré de l’organisme le portant. Un animal peut très bien être porteur d’un gène létal sans aucun problème. Mais s’il y a reproduction de 2 animaux de ce type alors, les bébés reprennent de chacun des parents le gène létal, dans ce cas là, ils ne seront pas viables et il y a risque de mort utéro donc de septicémie pour la mère.
Cela concerne : les white (blancs) et les velvets (qu’ils soient blackk velvet, brown velvet…).
Tous ces chinchillas sont porteurs du gène létal à l’état hétérozygote, mais cela n’est pas grave puisque ce n’est que lorsque ce gène est à l’état homozygote que l’individu n’est pas viable. Ce gène létal est différent chez les blancs et chez les velvets. Il est donc tout à fait possible sans problème de croiser un chinchilla blanc avec un chinchilla velvet.
En clair : on ne peut pas reproduire 2 chinchillas blancs ensemble, cela concerne toutes les mutations à base de white : qu’ils soient white mosaic, white velvet, white saphir, white violet… le mariage white+white est interdit si on a un temps soit peu du respect pour la vie de son animal !
Il en est de même pour les chinchillas velvet : 2 chinchillas qui présentent ce gène velvet ne peuvent reproduire, donc les mariages : brown velvet + white velvet ou beige velvet ou violet velvet… = interdit !
Lorsqu’une reproduction a lieu entre des chichis blancs ou des chichis velvets, la conséquence est que les bébés homozygotes qui ont donc reçus les 2 gènes létaux, meurent. La mort peut intervenir à différents stades du développement causant un risque grave pour la survie de la mère.
Quels sont les risques de ces croisements ?
Avec un tel croisement la finalité est tout simplement catastrophique dans 95% des cas !
Le gène est létal (=mortel) à l’état homozygote donc un chinchilla présentant donc deux fois le gène velvet ou white dans son génotype n’est pas viable.
Les conséquences sont en premier lieu pour la femelle car les bébés étant homozygotes n’étant pas viables, ils meurent in-utéro, arrêtent de se développer (lithopédion = bébé momifié) et peuvent provoquer une fausse couche de la mère. Outre le fait que la mère puisse ne pas l'expulser et qu'il faille une intervention ( intervention très lourde avec bien souvent ablation de l'utérus), cela entraîne bien souvent une hémorragie, une hypothermie et malheureusement entraîner la mort de la femelle si la situation n’est pas prise à temps. Si on ne se rend pas compte de la présence du bébé momifié, la femelle risque une septicémie et la mort.
On le rapelle, la reproduction n'est pas un jeu et n'est vraiment pas à prendre à la légère. En plus des risques des gènes létaux, la reproduction comporte d'autres risques, notamment la transmission de maladie héréditaires.
Un couple de repoducteurs sélectionné doit dnc être formé de manière réfléchie et raisonnée et bien évidemment cela implique de connaitre la lignée de ces reproducteurs sur au mins 3 générations afin de prévenir la présence de ces gènes létaux.
On le sait, les mutations du chinchilla sont nombreuses et variées… en voici la preuve
C’est la couleur originelle (à l’état sauvage) du chinchilla. Sa robe grise est nuancée de claire à très foncée selon les spécimens… Cette particularité permettait aux animaux de ne pas attirer l’attention des prédateurs car ils se fondaient dans le paysage naturel…
Plus le ventre est d’un blanc parfait et la démarcation bien délimitée, plus la qualité de l’animal est importante.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
grise |
gris |
gris |
blanc |
noirs |
grises |
pw/pw- pw/pw |
White
Il existe plusieurs mutations à dominance blanche. Lorsque nous parlons de chinchilla blanc, nous faisons en général référence au White Mosaïc. Le gène white n’est pas un gène dominant mais co-dominant, cela signifie qu’il peut s’exprimer avec une ou plusieurs autres couleurs comme nous le verrons plus loin. Son caractère co-dominant fait que cette mutation est complexe car elle peut facilement dissimuler la présence des gènes velvet et ebony. A l’état homozygote, le gène white est létal.
Ce gène est un inhibiteur de pigment. Les autres couleurs s'expriment donc totalement aléatoirement sur la fourrure. Quand le gène white inhibe totalement les pigments = white wilson mais quand celui ci n'inhibe pas totalement = white mosaïc avec des tâches plus ou moins foncées (bont). Il est parfois compliqué de déterminer si un chinchilla est white ebony ou white velvet. Le gène cache en effet parfois/souvent les bottes de l'ebony ou les virgules du velvet.
- Le White Wilson :
Il est apparut en 1955 en Californie au sein de l’élevage de Blythe Wilson. Ce chinchilla a donc une fourrure à dominance blanche parsemé de poil ou de quelques tâches grises. C’est la première mutation officiellement recensée. Apparue dans les années 1950, en Californie chez l’éleveur Blythe Wilson cette mutation a connu un vif succès auprès des éleveurs.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
grise |
gris |
gris |
blanc |
noirs |
grises |
pw/pw- pw/pw |
Récapitulatif :
- White Mosaïc : Fourrure white avec présence de tâches de couleur grise
- White Silver: l’animal a comme un voile gris sur sa fourrure
- Le Pink White ou starlite
Il est très rare qu’un chinchilla wilson soit entièrement blanc (dans ce cas on le nomme solid white). La plupart du temps il a des poils de gardes noires. Il est alors appelé silver. En revanche s’il présente plutôt des taches, on l’appellera mosaïc.
C’est un chinchilla qui a une fourrure blanche présentant des poils de gardes ou bien des tâches dans les tons beige. Ce chinchilla existe à l’état hétérozygote (ici c’est le gène beige qui est hétéro) et en version homozygote Pink White Homozygote ou Almond Blossom.
- Le Pink White hétéro
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Blanc |
Blanc |
Blanc |
blanc |
rubis |
rose |
WL/pw - PW / pw |
- Le Pink White homo
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Blanc |
Blanc |
Blanc |
blanc |
rosés |
rose |
Wl /Pw - Pw/pw |
- Le White Tan
Le White Tan est en fait un Pink White qui a en lui en plus le gène Ebony. La présence du gène Ebony se manifestera donc par la présence de « bottes ».
- Un White Tan Hétéro aura pour code génétique : Wl/Pw – E/pw
- Un White Tan Homo aura pour code génétique : Wl/Pw - E/Pw
- Le White Ebony
Même phénotype que celui du White Wilson sauf que le gène Ebony est présent dans son génotype. On reconnait un White Ebony par la présence de bottes sur les pattes avant et contrairement au wilson et ses taches grises, le white ebony a des taches noires. Le White Ebony sera plus ou moins foncé en fonction du degré d’Ebony présent dans le génotype des parents.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Blanc |
Blanc |
Blanc |
Blanc |
Noirs |
Grises |
WlL/pw - E/pw |
Il existe une grande variété de mutations à dominance blanche, nous pouvons encore trouver le white Velvet, le Pink White Velvet, le White Ebony Velvet, Le White Tan Velvet, le White Violet, le White Saphir, le White Ebony Violet, le White Ebony Saphir, le White Ebony Violet Velvet, le White Ebony Saphir Velvet, le White Tan Violet, …
Beige
Le chinchilla Beige est apparu grâce à l’obstination de M Tower en 1960. Ce chinchilla existe en version hétérozygote et homozygote. Le Beige Homo, lui a une fourrure crème également mais plus claire et cumulera deux fois le gène beige.
Beige homo :
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
crème |
crème |
Blanc |
blanc |
rosés |
rose |
PW/pw - Pw/pw |
Beige Hétéro lui, présente une seule fois le gène beige
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Beige |
Beige |
Beige |
blanc |
rubis |
rose |
PW/pw - pw/pw |
Faire la différence entre beige hétéro et beige homo
Points de comparaison :
Les yeux
Les oreilles
La fourrure
A première vue elle semble identique, cependant celle-ci diffère quelque peu.
Le Black Velvet ou Gunning Black
Cette mutation dominante est apparue dans l’élevage de M. Gunning en 1961. Un chinchilla velvet pour aura des virgules noires sur les pattes avant et les poils des orteils plus longs que la normale. Le gène velvet est létal, ce qui signifie qu’à l’état homozygote celui-ci est non viable tout comme pour le white. Il est donc très important de ne jamais accoupler deux chinchillas velvet ensemble et de connaître parfaitement les origines et lignées précises de l’animal. Sur le White, le gène velvet est facilement dissimulé ce qui amplifie l’importance de bien connaître les ascendants.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Noir |
gris |
Noir |
blanc |
noirs |
grise foncé |
|
Brown velvet
Il est semblable au Black Velvet sauf que sa robe ne sera pas noire mais marron. C’est en fait l’accumulation du gène Black Velvet et du gène Beige. La présence du gène beige signifie que cette mutation existe en version hétérozygote et homozygote. Un Brown Velvet Hétéro sera appelé Brown Velvet et un Brown Velvet Homo sera appelé plus simplement Beige Velvet
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Beige à brun |
Brun / beige |
Beige |
Beige |
Rubis |
Rose |
BL/pw - pw/pw |
Le gène Velvet, tout comme le White, est co-dominant et peut donc s’exprimer avec tout autre gène. Pour cette raison, nous pouvons trouver, du White Velvet, Ebony Velvet, Tan Velvet, Violet Velvet, Saphir Velvet, Deutch Violet Velvet, …
Ebony
L’Ebony est une mutation qui serait apparue dans l’élevage de M Otta Munn au Texas. C’est une mutation complexe qui est dite cumulative et co-dominante. Le terme cumulative signifie que plus il y aura d’Ebony dans la ligné plus la robe sera foncée mais cette théorie n’est pas toujours vérifiée. L’Ebony peut être très nuancé allant du light à extra dark. Le light a une fourrure identique à celle du standard sauf que son ventre est de la même couleur que le dos et non blanc comme le standard. Le médium aura une fourrure légèrement plus foncée que le light et aura le ventre de couleur identique à son dos. Le dark sera presque totalement noir mais des poils grisonnants seront présent dans sa fourrure, de plus son ventre sera un peu plus clair que son dos. L’extra dark, lui sera uniformément noir, sans aucun poil gris, son ventre et son dos seront de couleur similaire et l’aspect de la fourrure est très veloutée et soyeuse.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Noir |
gris |
Noir |
blanc |
noirs |
grise foncé |
E/pw–E/pw ou |
Tan ou pastel
C’est une mutation qui cumule gène Ebony et gène Beige. La palette de nuance s’étend du light à l’extra dark (que l’on connait plus sous le nom de Chocolat). Robe Flanc Sous poil Ventre Yeux Oreilles Code génétique Brun Brun Brun Brun Rubis Rose E/pw – PW/pw Le Tan Homo est comme l’Hétéro et à donc une palette qui s’étend de light à l’extra dark. Sa fourrure sera ne sera pas marron mais crème avec des yeux rosés.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Brun |
Brun |
Brun |
Brun |
Rubis |
Rose |
E/pw– PW/pw |
Blue slate
Mutation de type récessive encore méconnue, elle est apparue dans l’élevage de Mr Lutz dans les années 60 en Allemagne. Ce chinchilla reconnaissable entre tous est doté d’un masque noir, avec le contour des yeux plus clair, limite blanc. Il possède une bande dorsale bleue noire qui s’éclaircit en allant vers la queue de l’animal.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Bande bleue |
Gris bleuté |
Fond gris |
Blanc |
Noir |
Grise |
dvdv xx |
Afro violet
Le Violet ou Afro Violet ou Violet Sullivan, est une mutation apparue en Afrique du Sud avant d’être importée et développée par Lloyd Sullivan aux Etats-Unis dans les années 70. Il s’agit d’une mutation récessive. Il a besoin d’être à l’état homozygote pour s’exprimer sur la fourrure si non l’animal n’est que porteur du gène violet. Le Violet peut s’associer avec toutes les autres mutations. Nous parlerons ainsi de Violet Ebony, Beige Violet, Violet Velvet, White Violet, …
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Violet |
Violet |
Violet |
Blanc |
Noir |
Violet |
a/pw– a/pw |
Saphir
Comme le violet, le Saphir est une mutation récessive apparue en 1963 qui aurait été ensuite développée par l’éleveur américain Mr. Merle Larsen. Ce chinchilla présente une fourrure grise comme le Standard sauf que celle-ci test bleutée. Il est possible de le trouver associer avec d’autres mutations tout comme le Violet (Beige Saphir, White Saphir, Ebony Saphir,...). Il est important de passer par porteur pour la reproduction et ne pas faire de mariages saphir+saphir pour ne pas dégénérer l’espèce.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Bleuté |
Bleuté |
Bleuté |
Blanc |
Noir |
Bleuté |
ss/pw– ss/pw |
Deutch violet
Le Deutch Violet est une mutation différente de l’afro violet, mutation récessive qui serait apparue à la fin des années 1970 dans l’élevage de Rolf Haupt en Allemagne. Au début des années 80, Mr Haupt a été contraint de revendre son cheptel pour cause de en lien avec alerté ses associés Friedhelm Schmall et M. Walter, Schmall a donc croisé des Violet et des Deutch Violet afin de prouver que cette mutation était totalement différente. Mr Lehmann aurait ensuite racheté des chinchillas Deutch Violet et aurait travaillé la mutation jusqu’à obtenir ce que nous connaissons aujourd’hui.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Violet foncé |
Violet foncé |
Violet foncé |
Blanc |
Noir |
Grises |
dv dv xx |
Lowe recessif
C’est une mutation récessive également et récente car ne date que de 2002 dans deux élevages, celui de Bob Lowe et celui de Jack Humphrey qui se situent tous les deux en Colombie-Britannique. Les petits naissent couleur crème et s’éclaircissent en grandissant et deviennent couleur champagne clair à l’âge adulte, pouvant être facilement confondu avec le Goldbaar. En 2008, l’élevage Alderbrook chinchillas a racheté le cheptel de Bob Lowe pour travailler et consolider cette mutation qui commence à se travailler en europe aujourd’hui.
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Champagne |
Champagne |
Champagne |
Blanc |
Rouge sombre |
Rose |
Blue diamond
Le Blue Diamond est une mutation récessive qui aurait vu au départ le jour en Angleterre dans l’élevage d’Ivan Ongley en 2001. Faisant face à une maladie qui décimée son élevage il décida d’amener cette lignée spéciale chez son ami éleveur Bert Bouwens en Hollande. Apparemment cette mutation serait un mélange de Saphir, Violet, Deutsch Violet et Beige récessif, mais certains pensent qu’il s’agit d’un mélange de Saphir et Violet. Ce chinchilla présente une fourrure couleur bleu diamant d’où son nom. Nous n’avons pas encore beaucoup de recul sur cette mutation c’est pourquoi il est plus qu’indispensable de travailler par porteur et surtout avec des animaux de très bonnes qualité !!!
Robe |
Flanc |
Sous poil |
Ventre |
Yeux |
Oreilles |
Code génétique |
Argenté |
Argenté |
Argenté |
Blanc |
Noirs |
Argenté |
pwpw -ss-vv |
Angora ou royal persan angora (RPA)
Il s’agit d’une mutation récessive qui vu pour la première fois en 1960 au Texas et observée et décrite par deux docteurs, Caraway et Lauridsen. Code génétique : c/pw – c/pw. A l’époque cette mutation ne convint pas les éleveurs car la fourrure est deux fois plus longues (7 cm pour un Angora contre 3 cm pour un chinchilla normal). Le Dr Lauridsen a ensuite pu observer un autre spécimen présentant les mêmes caractéristiques chez un éleveur au Canada. Ce dernier comme ses prédécesseurs Texans, a travaillé sur l’amélioration de la qualité de cette mutation. En 1966, Roy Wilson a débuté le travail de cette mutation, le Dr Laurisden a pu remarquer que chez cette éleveur la qualité au niveau de la clarté de la fourrure était meilleure. Par la suite, Doyle Briscoe devint propriétaire de la moitié du cheptel Angora de Roy Wilson et en 1997 Pamela Biggers et Tamara Tuckers lui ont racheté son cheptel. Après 8 ans de travail et de sélection, les deux éleveuses Texanes ont commencé à commercialiser cette mutation.
Beige wellmann
Extrêmement rare et apparue en 1954 chez l’éleveur américain Otto Wellman, on connait plus cette mutation récessive sous le nom de Champagne. La fourrure est beige claire quasi semblable au Beige Homozygote, les oreilles sont rose, le ventre blanc et les yeux noires, à la différence du beige hétéro qui a les yeux rubis.
Goldbaar
Mutation récessive encore plus rare que le Beige Wellman, elle est apparue en 1996 chez l’éleveur June Baar’s. La fourrure est dorée sur le dos et au niveau des flancs, ses yeux sont rubis et ses oreilles roses. Il existe très peu de chinchillas de cette mutation.
Beige sullivan
Apparue en 1960 dans le même élevage que le Violet (Lloyd Sullivan), cette mutation récessive rare, ressemble en tout point au Beige Hétéro seulement ses yeux sont rosés et ses oreilles sont roses sans tâches. Le Beige Rzewski Apparue 1958 en Pologne cette mutation très méconnue ressemblerait à priori au Beige Wellman et personne n’est capable de dire s’il s’agit de la même mutation. Il est d’ailleurs possible que cette mutation ait disparue aujourd’hui.
COHABITATION
vivre seul ou même à deux...
Phase 1. La quarantaine sanitaire
Bien évidemment il est impensable de mettre d’emblée deux animaux qui ne se connaissent pas directement dans la même cage. La quarantaine sanitaire doit être absolument respectée pour le bien de tous.
C’est une période d’isolement (autre pièce) sanitaire (entre 30 et 40 jours minimum) durant laquelle le nouveau chinchilla ne doit pas être en contact pour éviter tout risque contagieux infectieux ou bactérien (envers les autres chinchillas mais aussi les autres animaux de la maison et les humains si développement de mycoses).
Cette période est nécessaire afin d’éviter toute transmission de maladie, germes, microbes... Elle ne doit pas se substituer aux autres règles d’hygiène lors des manipulations (désinfections des mains au gel hydroalcoolique obligatoire entre chaque animal !) Il n'est pas rare qu'à son arrivée un nouveau chichi à cause du stress développe la teigne ou des diarrhées. Voilà pourquoi la quarantaine est plus que nécessaire afin d'éviter toute contamination du foyer.
La quarantaine doit être effectué rigoureusement pour chaque nouvel arrivant mais aussi lorsqu’un chinchilla déclare un problème ou une maladie.
Attention ! Peuvent être transmises principalement teigne ou diarrhées, extrêmement contagieuses. La diarrhée peut très vite entrainer la mort de votre animal. Attention la teigne est transmissible à l’homme et les traitements dans ce cas sont assez longs et fastidieux.
Phase 2. La rencontre
Comment se faire rencontrer deux chichis qui ne se connaissent pas ?
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LES BASES DE LA REPRODUCTION
Des bébés chichis... oui MAIS !
Avant de prendre la décision, il faut s’assurer que l’on a les connaissances suffisantes pour ne pas mettre en danger son animal et il faut également être sûr que son chinchilla correspond aux critères de reproduction. Il faut savoir que vie en couple et bien-être ne sont pas forcément synonymes. Sachez également qu’un chinchilla qui vit seul n’est pas malheureux. De plus, les chinchillas qui vivent en couple (de même sexe ou de sexes différents) sont bien plus distants avec l’homme et auront un caractère plus indépendant. Les animaux vivent ainsi leur vie sans se soucier de l’extérieur et n’éprouvent pas le besoin de contact. En revanche, un animal qui vit seul va attendre avec impatience le retour de son maître, car il a besoin de l’entendre et apprécie ses attentions et ses caresses. |
1. Informations de base
La maturité sexuelle des animaux intervient vers 4 mois pour la femelle et 6 mois pour la mâle mais c'est extrêmement dangereux si la femelle entame une gestation avant l’âge de 1 an et un poids minimum de 500g à 550g ! Son organisme ne pourrait pas le supporter.
Le cycle d’ovulation du chinchilla est de 28 jours. La gestation dure 111 jours.
Parfois, on retrouve un bouchon de saillie (stoppeur) qui permet de définir la date d’accouchement. La femelle entamme une prise de pois (entre 20 et 30g par semaine) à partir de la 7ème semaine.
La femelle a entre 1 et 4 bébés. La moyenne reste cependant de 2 à 3 petits par portée (ce qui est bien suffisant pour la mère).
On estime le taux de mortalité des nouveaux nés à environ 10 %, sans parler des autres problèmes qui peuvent survenir.
Il ne faut pas qu’une femelle ait plus d’une portée par an donc il faut séparer le mâle pendant plusieurs semaines minimum (et 10 jours avant la mise bas). Des portées nombreuse et successives développent une tendance à mettre au monde des petits chétifs, en mauvaise santé, et présentant diverses carences.
Afin d’éviter cela, les couples sont plus souvent séparés qu’ensemble et la séparation d’un couple constitué provoque un important stress et parfois un réel traumatisme et nécessite une réacclimatation pour les remettre ensemble.
Il vaut donc mieux avoir deux chinchillas de même sexe, qui s’entendront tout aussi bien qu’un couple. Il n’est pas rare qu’il existe chez les chinchillas (comme pour nous les humains) des risques réels d’incompatibilité d’humeur au sein des couples. Ce critère doit être réellement pris au sérieux car il se peut qu’une femelle se cache dans un coin de la cage et refuse tout bonnement de s’accoupler avec son compagnon. Dans ce cas là, de violentes bagarres éclatent et l’issu est très souvent fatale, conduisant à la mort de l’un des deux animaux. Il faut savoir qu’une lorsqu'un animal est affaibli, le dominant va s’acharner..et ce, jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Manque d’informations, de connaissances et malheureusement parfois aucune volonté de respecter les animaux, cette pratique est néfaste pour les animaux nés de ces croisements (inadaptés, dangereux, excessifs, irréfléchis et irraisonnés…) Cela conduit indéniablement à l’affaiblissement des animaux et à terme à une dégradation et dégénérescence importante de la race. Si vous avez le moindre doute lors d'un achat d'une bête, le mot d'ordre est méfiance !
En somme, par ces pratiques douteuses et dangereuses, tout le travail des éleveurs est détérioré et non respecté... par un manque évident de respect de l’animal et de ses conditions de vie. Précautions, principes et règles de la reproduction, les problèmes de la reproduction du chinchilla sont multiples et variés. Soyez vigilents, poser des questions pour vous assurer des connaissances, du bon sens et du bien fondé des pratiques de votre interlocuteur lors d'un achat.
Bien que se soit une belle aventure, la reproduction nécessite une connaissance indispensable de l’animal, de ses caractéristique et spécificités, et il faut être sûr de pouvoir faire face à tous les nécessités matérielles et de problèmes de santé liés à la reproduction.
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A noter qu’environ 90 % des problèmes graves sont liés à la reproduction : au moment des saillies, lors de gestations à problèmes, lors de mises bas difficiles, à cause des suites de la mise bas, épuisement de la mère, de la faiblesse des petits, etc. Les éleveurs sont des professionnels, il ne faut pas l’oublier et leur expérience et connaissance du chinchilla leur permet de faire face la plupart de ces difficultés, mais le particulier non initié, (le néophyte), lui, ne saura gérer ses situations parfois dramatiques et sera totalement désarmé au premier problème qui va se présenter. N’oubliez pas qui et si vous avez pu vous procurer un beau chinchilla, sain et en pleine santé, c’est grâce au travail sérieux des éleveurs qui ont sélectionné rigoureusement et pendant des générations tous les chinchillas présentant les meilleurs qualités reproductrices. C’est pourquoi il ne faut pas faire reproduire des animaux de compagnie non sélectionnés et ne répondant pas à des critères suffisants. C’est une évidence, tous les chinchillas ne sont pas aptes à reproduire et il faut bien l’entendre. |
2. Les principes
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- respect de la période de quarantaine |
3. Le choix des reproducteurs :
Chicago - Mâle Black Velvet - 100% USA
Tous les animaux ne sont pas aptes à reproduire... En aucun cas il ne faut faire reproduire des animaux de compagnie ! Les animaux doivent être sélectionnés avec soin pour leurs qualités de reproducteurs :
Les animaux doivent être sélectionnés avec soin pour leurs qualités de reproducteurs :
o avoir minimum 1 an afin de préserver la croissance de l’animal
o le poids doit dépasser 500 à 550g surtout pour la femelle pour ne pas mettre en danger sa vie!!!!!
o la morphologie doit être parfaite, elle doit être large et massive
o toutes petites oreilles rondes, museau arrondis et large
o les origines sur plusieurs générations doivent être connues pour écarter tout risque de maladie héréditaire, problème génétique, présence de gène létal (velvet dans la lignée)... qui sont fatales et dégénèrent l’espèce
o provenance d’élevage amateurs sérieux ou élevages professionnels
o avoir une qualité de fourrure impeccable (implantation, clarté, densité)
o croiser avec du standard très régulièrement (toutes les 2 générations)
o pas de dos vouté
o pas de fur-chewing ou autre souci de comportement ou d’agressivité
o pas de malocclusion, problèmes digestifs, respiratoires ou cardiaques de l’animal et surtout dans la lignée de cet animal (parents, frères et soeurs, grands-parents...)
o pas d'accouplement de chinchillas d’une même portée (frère et sœurs ensemble) ou ayant un lien de parenté (père/fille ou mère/fils). Des animaux d’une même famille ne peuvent s’accoupler pour des raisons évidentes de consanguinité, dégénérant par conséquent la race et provoquant des tares génétiques, malformation, petits gabarits, animaux fragiles. Le patrimoine génétique ayant des similitudes il ne faut absolument pas procéder à de tels actes.
o ne pas mettre un mâle avec plusieurs femelles car cette technique (réalisées uniquement par des éleveurs professionnels par des moyens matériel et techniques adaptés) s’avère très dangereuse, conduisant bien souvent à des situations dramatiques.
o ne pas faire cohabite 2 mâles avec 1 ou plusieurs femelles dans la même caisse. Le rapport de force va se mettre en place (dominant/dominé) et l’un des animaux aura le dernier mot en tuant son congénère. Les chinchillas restent des animaux avec des instincts, une organisation sociale établie et une hiérarchie définie.
o ne pas multilier les croisements entre mutation. Il y a des risques : plus la bête possède des caractéristiques génétiques complexes et accumulée, plus on la rend fragile (et par conséquent la descendance). En effet, à force de faire des croisements, les chinchillas s’affaiblissent et il faut éviter l’apparition de problèmes, malformations ou tares génétiques. Il est indispensable de coupler les chinchillas (mutations) avec des chinchillas standard de très bonne qualité car le standard possède la patrimoine génétique le plus stable et le plus sûr. Afin de, ne pas dégénérer la race et de renforcer le patrimoine génétique des animaux et de garantir des animaux sains et conformes il est indispensable de d’introduire du standard dans les lignées, et ce toutes les 2 générations environ.
o pour ce qui est des saphir, violet, blue, angora ou autre mutations récessives, il ne faut pas les accoupler ensemble ! il est impératif de croiser les animaux par porteurs pour garantir la stabilité et qualité du patrimoine génétique de la lignée et par conséquent la santé et robustesse des animaux...
exemple :
Afro violet et standard porteur violet (ou beige, white, ebony ...porteurs violet)
et surtout pas Afro violet et Afro violet (ou beige violet, white violet, ebony violet...)...
Comparez par vous même !!
Némo
un chinchilla de compagnie qui ne reproduit pas !!!! Il vient d'un particulier via une animalerie
Comparé à 3 autres reproducteurs de qualité : Chicago , Griselda et Tiyi
LES ETAPES DE LA GESTATION
1. Les chaleurs, l’accouplement
Comme cela a déjà été précisé, le cycle d’ovulation des femelles est d’environ 28 jours mais cela peut varier en fonction des animaux. En effet, il arrive que certaines femelles sautent un ou plusieurs cycles, pour des raisons très diverses, liées à leur état de fatigue, de santé, à leur environnement, etc. Les chaleurs se manifestent par l’ouverture du vagin qui se situe entre l’anus et le méat urinaire. Il arrive souvent qu’on remarque des sécrétions et des petites pertes blanchâtres, parfois importantes mais rien d’inquiétant, il ne faut pas s’alarmer. Ne vous inquiétez pas non plus des odeurs dégagées par les animaux, c’est un moyen hormonal de faire comprendre au compagnon le désir d’accouplement. Ce témoin est le signe que l’accouplement a eu lieu ce qui ne signifie pas pour autant que la femelle a bien été fécondée. Le stoppeur permet toutefois de dater une future gestation. A partir du moment où on le retrouve, il suffit de compter 111 jours avant une éventuelle naissance. |
2. La gestation
La gestation dure 111 jours et un moment de fatigue extrême pour les femelles. Il existe plusieurs façons pour déterminer si la femelle est gestante :
Le développement du (ou des) fœtus n’est que très faible au cours des deux premiers mois de gestation, mais cela s’accélère à partir du troisième. Aux environ de 4 semaines, ce fœtus a la taille d’un petit pois ; et environ celui d’un flageolet au bout de 6 semaines. Il a la taille d’une cerise vers 2 mois avec un poids d’environ 15g..
Au cours du troisième mois le poids du fœtus double pour atteindre environ entre 50 et 60g au moment de la naissance.
En ce qui concerne l’alimentation, si elle bénéficie de granulés de qualité elle ne sera pas ou peu sujette aux carences. Il est interdit de donner du calcium pendant la grossesse car c’est le fœtus qui va l’assimiler et prendre du poids plus que la normal, ce qui rendra très difficile voire impossible dans certains cas la mise bas.
Cependant il est intéressant de donne de la croc’linette (mélange lin et soja) pour donner du tonus et favoriser la montée de lait. Certaines herbes séchées (ortie, fenouil, plantain, framboisier, baies d'églantiers, camomille) également sont bénéfiques car favorise la lactation et préparent à la mise bas. Enfin, si la femelle est correctement alimentée en temps ordinaire, il n’est pas conseillé de lui donner des suppléments durant la gestation : on risque surtout de la perturber dans une période où il est important qu’au contraire elle bénéficie d’un grand équilibre. Il est bon pour elle et ses petits d'aider en donnant des granulés de lait. Leur taille et dureté permet aux bébés de les grignotter très rapidement et à la maman d'aider à la production de lait...
• La pesée : le poids est un bon indicateur de santé et dans ce cas permet de déterminer la gestation. Il faut peser la femelle chaque semaine. La prise de poids ne début généralement qu’à partir de la 7ème semaine. Il est possible que la femelle perde du poids en début de grossesse, il ne faut pas s’en inquiéter. La prise de poids est continue tout au long de la grossesse, mais là aussi, chez certaines bêtes cala varie avec des stagnations voire des pertes de poids. On estime que la prise est de 10 à 20g jusqu’aux environ du 42ème jour de gestation. La prise varie ensuite de 10 à 30g puis de 30 à 80 par semaine selon les femelles. En fin de gestation (2 dernières semaines) il est très fréquent de constater une perte de poids de plusieurs dizaines de grammes. Cependant on ne peut généraliser, toutes les femelles réagissent de manières différentes. Quoi qu’il en soit la prise régulière de poids est un indicateur fiable et déterminant.
• Les mamelles : cet examen est très facile et significatif. En effet, en soufflant légèrement sur la fourrure au niveau des flancs on aperçoit les tétines de la femelle. Chez les primipares (première gestation), la transformation est plus flagrante. On constate que les mamelles s’allongent de plusieurs millimètres (à la base elles sont de la taille d’une tête d’épingle) et un changement de couleur (qui passe du blanc au rose). Chez les femelles qui ont déjà eu des petits, le changement de couleur est le seul indice, mais il est largement suffisant. En fin de gestation on peu même apercevoir une petite boule à la base de la mamelle qui est formée par le lait.
• La palpation : cette méthode est très délicate et dangereuse ne doit absolument pas être réalisée par des personnes non initiées car cala pourrait provoquer une fausse couche ou une naissance prématurée. La palpation est possible dès la 8ème semaine de gestation environ. Les éleveurs expérimentés réussissent cependant à sentir tôt les fœtus et à les dénombrer. On eut sentir les petits bouger environ à partir du 90ème jour de gestation. On sent alors l’abdomen se tendre petit à petit et on peut distinguer une petite grosseur correspondant au fœtus. En fn de gestation il est fréquent et facile de sentir des coups de pattes des petits !
• Le changement de comportement : il est flagrant si on connait par cœur son animal. La femelle va beaucoup plus s’alimenter, elle va devenir plus calme, plus douce, plus câline. Son poil en revanche ne va pas être au meilleur de sa forme dû à l’état de fatigue. D’autre part, la femelle au fur et à mesure de la grossesse va se coucher sur le flanc et on remarque facilement qu’elle est très fatiguée. Cela se voit à ses yeux et à sa posture. D’instinct, elle va également protéger son ventre, si vous la prenez maladroitement ou la serrer un peu fort, un petit coup de dent vous le fera comprendre. Il est très important de réduire le nombre de manipulation de la femelle gestante pour ne pas risquer un problème pour elle ou les fœtus.
3. La mise bas
Lorsque l’on sait qu’une femelle est gestante il faut penser à séparer le mâle déjà avant la naissance environ 10 à 15 jours si on peut dater précisément la gestation. Si non, sachant qu’on commence à sentir les bébés bouger à partir de 90 jours environ, ça permet de ne pas prendre de risque et peut donner un indicateur pour séparer le mâle.
il ne faut pas remettre le mâle tout de suite car le femelle a des chaleurs juste après sa mise bas (12 heures après et peut être fertile pendant 72 heures environ). Une autre grossesse pourrait s’avérer dangereuse voire fatale.
D’autre part, pour préserver la bonne santé de la femelle, il faut laisser le mâle séparé pendant plusieurs mois (le temps du sevrage des bébés et quelques semaines de plus), le temps que la femelle se remette de la fin de l’allaitement. Il est totalement inconcevable de laisser le mâle en permanence et de ne pas le séparer.
Le mâle peut donc être de 10 à 15 jours minimum avant la naissance jusqu’à plusieurs semaines ou mois après la mise bas si ça le nécessite. Si la grossesse se passe difficilement il faut songer à faire castrer le mâle ou à ne pas reformer le couple pour préserver la femelle.
Les chinchillas ne sont pas nidifuges, c'est-à-dire qu’ils n’ont pas besoin de nids, ni de préparer l’arrivée des petits. Si la femelle perd du poids, si elle reste prostrée en bas dans le fond de la cage, on peut sous entendre que la mise bas est proche. Généralement, elle a lieu au petit matin. Il est indispensable de retirer le bain de terre et ce, pendant les 10 jours qui suivent la mise bas afin d’éviter tout risque d’infection.
Il est également important de préserver une hygiène de caisse irréprochable afin d’éviter tout risque de développement de bactéries. La température ambiante ne doit pas descendre en dessous de 15 ou 16 °C. Les petits naissent trempés (dû au liquide amniotique), il faut donc éviter une hypothermie qui pourrait leur être fatale.
La perte des eaux précède la mise bas et il est très facile d’apercevoir les contractions.
contraction chez une femelle pour l'expulsion du 2ème bébé
On peut soupçonner une mise bas difficile si le travail commence dans l’après-midi. L’expulsion est normalement rapide et n’est que de quelques minutes entre chaque petit. En revanche si au bout de 2 ou 3 heures de contractions intenses, l’expulsion n’a pas encore eu lieu c’est qu’il y a un problème. Dans ce cas il faut pratiquer une césarienne en urgence. C’est pour cette raison qu’il faut être présent lors de la mise bas. Certes c’est un moment très émouvant mais votre présence vous permet de réagir au plus vite si un souci se présente. La femelle va tirer le bébé et rompre le cordon ombilical. Si un bébé se présente par le siège, on peut essayer d’aider la femelle (si on s’y connait soi son vétérinaire) en appuyant très légèrement au niveau de son bas ventre pour l’aider, à condition qu’elle accepte de se laisser faire. Si non allez chez votre véto en urgence. Il en est de même si les contractions continuent plus d’une heure après l’expulsion d’un premier et que rien ne vient, un autre peut être coincé
La mise bas est terminée lorsque l’on constate que la femelle a expulsé le placenta et les contractions sont terminées. Elle finit par le manger ce qui est tout à fait naturel. Il faut s’assurer qu’il soit bien expulsé et qu’il ne reste pas de bébé mort in utéro en la palpant tout doucement, le ventre doit alors avoir retrouvé sa souplesse. Dans le cas contraire pas de temps à perdre, il faut consulter un véto en urgence. On compte généralement 3 à 4 heures maximum pour une mise bas (de la perte des eaux à l’ingestion du placenta).
Il est nécessaire de s’assurer également qu’elle laisse son petit téter et qu’elle lui tienne bien chaud. S’assurer qu’il n’y a rien de dangereux pour son petit en ce qui concerne l’aménagement de caisse. En effet la mise bas doit se faire dans une caisse spécialement conçue pour la naissance. Vous ne pouvez pas laisser votre femelle et ses petits dans une volière. Il faut absolument une petite caisse, pas trop haute, sans étagère ni éléments sur lesquels la femelle pourrait s’isoler et ne pas laisser téter ses bébés. Le maillage du grillage ou l’espace entre les barreaux doivent être très petit car un bébé peut se faufiler n’importe où, rester coincé, tomber et mourir parce qu’il sera resté pendu ou sera tombé (ou encore attaqué par un autre animal de la maison). Ce critère est très important et conditionne la vie de la femelle et ses petits, il ne doit pas être pris à la légère. |
Puis, après les avoir laissé se remettre de leurs émotions, il faut peser et sexer les bébés et s’assurer que tout le monde va bien et tète bien..
Il est normal que cela saigne un petit peu et que la vulve soit un peut tachée de sang le 1er et 2ème jour. Au delà, en revanche ce n'est pa normal.Tout écoulement sanguin ou écoulement de couleur suspecte et odorante est signe d’infection ou de placenta non expulsé en totalité. Il est important de bien vérifier ces points (palpation dans un premier temps puis vérification de la vulve sur la première semaine (pas d’écoulement et entrée du vagin bien fermée) afin d’éviter des conséquences dramatiques (la femelle cherche alors à tuer ses petits pour ne plus les laisser téter et se préserver…si ce n’est pas déceler à temps ça peut lui être fatal pour elle et pour ses petits également
Attention en cas de mort nés, la femelle risque aussi de vouloir les faire disparaître de la même façon qu’elle mange le placenta. Cela est très mauvais pour elle car pourrait bloquer irrémédiablement son transit. Dans ce cas, il est plus prudent de les lui retirer. Son ingestion pourrait avoir de très graves conséquences pour la femelle.
bébé mort né... né avant terme
LES BEBES
Infos et risques...
1. A savoir
Le poids d’un bébé à la naissance est de 30 à 60g. Plus le poids de naissance est élevé, plus es chances de survie sont importantes. En moyenne ils sont au nombre de 2 à 3 (généralement 1 pour les primipares). |
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2. L'allaitement
La plupart du temps tout se passe au mieux, la nature est bien faite. Il est cependant intéressant d’aider la femelle pour favoriser cette lactation en lui donnant à dose raisonnable toujours :
- Croc’Linette (mélange de lin et soja)
- Croc’Maman (mélange de feuilles séchées favorisant la lactation)
- Granulés de lait (idéals pour les bébés qui les grignotent très rapidement)
- TONIVIT (il est aussi de lutter contre la fatigue, les carrences en lui donnant des vitamines)
Le manque de calcium est également très fréquent suite à la gestation et pendant la phase d’allaitement. Les dents sont blanches, le chinchilla peut avoir des crampes, voire des convulsions. Il faut donc lui donner du calcium pour un retour à la normal. Attention le calcium ne doit surtout pas être administré pendant la grossesse.
Néanmoins, il arrive que dans certaines situations, l’alimentation artificielle des petits soit nécessaire :
- si la femelle décède
- si la mère a une infection (utérine, mamite...)
- si les nombre de petits est trop important (>3)
- si tous les petits ne peuvent pas téter à tour de rôle
- si les petits ne prennent pas suffisamment de poids
- si la mère n’a pas de lait ou un lait insuffisamment riche
- si la femelle est trop fatiguée
La femelle a trois paires de tétines, mais une seule paire (la plus antérieure) est réellement fonctionnelle.
Il faut impérativement surveiller le poids et le transit des nouveau-nés. Par mimétisme, les bébés chinchillas commencent tôt leur alimentation solide (surtout grâce aux granulés de lait) dès le cinquième ou le sixième jour, ils se mettent à grignoter du foin (administré en petite quantité pour ne pas couper la montée de lait). Ils commencent à manger des granulés au bout de 8 jours de vie environ.
pesée d'un bébé
La période d’allaitement fatigue et fragilise l’organisme de la femelle il ne faut donc surtout pas dépasser la période de sevrage de 8 semaines. Au-delà il y a un risque très important pour elle (avitaminose, carences excessives, fatigue et maigreur extrême...).
Bien évidemment la femelle a besoin de calme et de repos... il faut donc attendre avant de réintroduire un mâle. A rappeler que les femelles ne doivent pas avoir plus d'une portée par an et la réintroduction d mâle doit suivre les règles d'acclimatation !
LES COUPLES DOIVENT DONC OBLIGATOIREMENT ETRE SEPARES LA MOITIE DE L'ANNEE MINIMUM
3. Le sevrage
Apres 8 semaines d’allaitement maternel ou artificiel, le sevrage est une étape de transition stressante et critique pour les petits. Il est préférable de les laisser ensemble pour vivre ce moment. Attention si les petits sont séparés trop tôt les risques de problèmes de développement sont très importants.
Pour la femelle c'est la moment de prendre son d'elle et de se reposer. Il est impéatif de lui couper la montée de lait lorsqu'on lui enlève ses petits. Penant 48 heures, il faut retirer les granulés et friandises de l'alimentation et ne conserver que l'eau et le foin afin d'éviter engorgement et infection des mamelles..
Il est absolument nécessaire de bien vérifier comment se passe cette phase de transition sur une période de 3 à 4 semaines, car les dommages sur le transit peuvent être dramatiques, ce qui leur serait fatal.
Un chinchilla ne peut être adopté avant l’âge de 12 semaine et un poids minimal de 250g afin de ne pas mettre en danger sa vie.
Zoubida femelle élevée au biberon pendant 8 semaines jour et nuit, toutes les 2 heures.... suite à une infection utérine de sa mère
La reproduction du chinchilla est donc longue complexe et les risques sont nombreux. 90% des problèmes des éleveurs sont lis à la reproduction. Imaginez donc comment réagir en tant que particulier non avisé. En effet, pour le néophytes ces situations sont souvent dramatique et irrémédiables par manque de connaissance, erreurs et parce que les gens ne sont pas présents lors des mises bas. Or en cas de souci il faut intervenir dans les 2 heurs au maximum.
Si un souci se présente il est important de prendre contact auprès d’un éleveur ou de son vétérinaire (spécialisé NAC).
Divers problèmes peuvent survenir :
Difficultés pendant la mise bas
Ces situations peuvent bien sûr se présenter. Lorsque le travail est très long et inefficace (au bout de 2 heures de contractions sans expulsion d’un bébé) il faut faire intervenir un vétérinaire qui par des massages ou injection de produit type ocytocine essaiera de favoriser le travail. Il arrive que parfois certains nécessite une intervention chirurgicale, la césarienne est alors inévitable et les chances de réussite sont bien souvent faibles pour les bébés comme pour la mère.
Les avortements / les fœtus momifiés
bébé mort né... naissance avant terme
Si l’on n’est pas présent lors de la mise bas, il est parfois difficile de s’en rendre compte car la femelle va faire disparaitre toue trace d’un bébé mort né ou fœtus momifié. Cela est très mauvais car peut lui bloquer le transit et parfois même de façon irrémédiable. Les avortements sont fréquents et peuvent survenir à n’importe quel moment de la grossesse. Ils sont causés par le stress, l’attaque d’un congénère, un problème de malformation du fœtus, problème de gène létal ou de consanguinité, naissance prématurée…
bébé momifié seule la tête s'est développée... nécessitant une césarienne en urgence pour le retirer... la mère n'a pas survécu...
La présentation par la siège
Il arrive également que le bébé se présente par la queue et non par la tête. Dans ce cas les chances de survie sont très faibles car il aura été étouffé avant même la fin de la mise bas. Il se peut que la mère n'arrive tout simlement pas à expulser le petit donc l'intervention d'un vétérinaire est obligatoire. Il peut arriver encore que la mère fasse beaucoup d'efforts pour tirer sur son petit pour le sortir et qu'il soit démembré et mangé au fur et à mesure ou bien qu'il n'arrive pas à sortir entièrement et qu'il reste coincé entre les pattes de la mère car ellene sait comment s'y prendre...
La réanimation
Il arrive de retrouver des bébés inanimés près de la mère à la suite de la naissance. Si la mise bas vient d’avoir lieu on peut essayer de réanimer un petit en le massant légèrement et le réchauffant. Attention si c’est trop tard il faut malheureusement se faire à l’idée que parfois la nature et la sélection naturelle ont le dernier mot et il faut savoir accepter et respecter cela. Si toutefois le petit vient à être réanimé, sachez qu’il sera fort possible que des séquelles soient présentes et irrémédiables.
Si le liquide amniotique s’engouffre dans le système respiratoire il faut alors essayer de secouer la tête du petit très légèrement ou aspirer par les narines afin de faire évacuer ce liquide. Il arrive que certains jeunes soient étouffés par le liquide amniotique, particulièrement dans le cas des mises bas difficiles, principalement les naissances par le siège.
réanimation d'un bébé né par le siège... (accouchement de la mère puis réanimation du bébé)
Les infections
Les infections de l’utérus sont fréquentes à la suite d’une mise bas. Elle se caractérise par un écoulement jaunâtre ou d’autre couleur suspecte et odorante. De plus le changement de comportement est radical car la mère devient agressive envers ses petits et va chercher à les tuer pour ne pas les laisser téter, c’est la loi de la nature. La mère va chercher à se préserver avant tout. L’infection n’est visible généralement qu’au bout du deuxième jour suivant l’accouchement. Dans ce cas il faut absolument consulter un vétérinaire spécialisé immédiatement, car des antibiotiques sont indispensables et les infections se propagent vite. Si l’infection n’est pas détecter la femelle mourra d’un empoisonnement du sang car l’infection se serra propagée. En cas d’apparition d’infection et de traitement par antibiotiques de la mère, les petits ne pourront lus téter car les médicaments passent dans le lait. L’allaitement artificiel est alors le seul moyen d’essayer de les maintenir en vie.
Les orphelins
En cas de décès de la mère, il est possible de faire adopter le petit par une autre femelle qui aurait mis bas le même jour (au pire le lendemain) et qui n’aurait qu’un seul jeune, à condition que celle-ci accepte et les bébés ne se bagarrent pas.. Si cette solution n’est pas envisageable il ne vous reste que le chois de l’alimentation artificielle au lait de chaton tiède, distribué à raison d’1 ml toutes les 2 heures jour et nuit. Cela doit durer 8 semaines. Il faut installer le petit dans une petite caisse de transport avec un doudou ou avec le père s’il l’accepte car il pourra ainsi maintenir sa température corporelle à un bon niveau. Les bébés ont besoin de chaleur.
Attention il faut aller doucement pour alimenter un bébé, au goutte à goutte, car s’il avale de travers, le lait ira dans ses poumons, ce qui serait mortel. Il faut également penser à masser très légèrement le ventre dubébé après nourrissage afin de favoriser la digestion. Le lait peut être accompagné de granulés de lait que le bébé têtera au début puis se fera une joie de grignoter. Le foin peut être proposé au bout de 4 à 5 jours environ.
S'AVENTURER DANS LA REPRODUCTION DU CHINCHILLA
Des règles, des risques, des responsabilités...
La reproduction du chinchilla est assurément une belle aventure mais les risques et problèmes sont extrêmement nombreux. Cette démarche doit être plus que réfléchie car la repro exige beaucoup de temps, d’attention, de la vigilance et une disponibilité constante et sans faille. Si on a le moindre doute que l’on puisse gérer tout ceci, il ne faut pas se lancer. Encore une fois, prendre une décision irréfléchie et irraisonnée va indéniablement à l’encontre du travail des professionnels et du respect de la condition animale. La repro n’est pas là pour satisfaire un petit caprice d’un propriétaire au détriment de la vie animale. Si vous souhaitez tout de même vous lancer dans cette aventure, il est impératif de pouvoir gérer toutes les situations et il est indispensable de d’être en mesure de prévoir et de répondre à tous les points si dessous. N’oubliez as que vous avez en face de vous des être vivant qui ont besoin de soins spécifiques mais aussi de respect de leur espèce et surtout de leur devenir. |
Il convient alors de se poser des questions à 3 niveaux : sur les animaux / sur le matériel / sur les capacités à déceler et gérer tout problème de santé.
1. Les critères des animaux
Mes animaux ont-t-ils tous, tous les critères nécessaires pour être des reproducteurs de qualité ?
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2. Nécessitées matérielles
Est ce que je peux répondre à tous ces critères et assurer un environnement et un habitat adaptés aux besoins spécifiques de la reproduction ? |
3. Problèmes de santé
Suis-je réellement capable de tout déceler et de ne pas mettre mes animaux en danger ?
Suis-je capable de réagir très rapidement et assumer toutes les conséquences liées aux nombreuses difficultés de la repro ?
- savoir détecter la grossesse et la dater précisément
- savoir déceler que le travail ne se passe pas bien et qu'il faut pratiquer une césarienne en urgence (par conséquent être présent)
- déceler puis faire face à une infection utérine de la mère
- faire face au décès de la mère et en déterminer la cause
- déceler puis faire face en cas de prolapsus vaginal
- être capable d'analyser le comportement de la femelle pour déceler tout problème
- être capable de distinguer un bébé coincé à l'intérieur ou un placenta non expulsé
- savoir réagir en cas de mort né
- savoir réagir et déceler si la femelle n'a pas assez de lait et de prendre les mesures nécessaires de d’allaitement artificiel
- être capable de biberonner JOUR ET NUIT toutes les 2 heures pendant 8 semaines
- être capable de réagir en cas d'attaque de la mère envers ses bébés et déterminer la cause
- savoir réagir en cas de malformation, de prolapsus rectal en prenant la décision qui s’impose...
- savoir réagir si la mère tue ses petits et en déceler la raison (pour savoir si elle ne doit plus reproduire à l'avenir)
- savoir détecter puis réagir s'il y a un problème lors du sevrage
- que faire s’il y a problème pour réintroduire le mâle au bout de plusieurs mois ?
- que faire des bébés par la suite sachant qu’ils sont séparés obligatoirement par sexe
- si la grossesse et la mise bas ont été difficile suis-je prêt à ne plus jamais remettre de mâle non castré à cette femelle ?
- suis-je prêt à prendre le risque de castrer mon mâle pour préserver ma femelle ?
- Suis-je prêt à respecter une période de repos de plusieurs mois minimum pour garantir la santé de ma femelle ?
LES DANGERS QUI GUETTENT VOTRE CHINCHILLA
Nombreux et variés... ils peuvent être évités !
Le chinchilla est certes un animal robuste mais de nombreux dangers le guettent. Qu’ils soient liés à l’environnement, à l’hygiène ou à l’alimentation, ils sont nombreux et avec de la surveillance et de l’attention, ils peuvent être évités.
A. Dangers liés à l’alimentation
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Le système digestif du chinchilla est complexe et fragile, l’alimentation non adaptée, une erreur qui conduit à de graves troubles de l’organisme pouvant être fatals ! |
Conseils = ditribuez une alimentation, du foin et des friandises de qualité et spécialement adaptés pour le chinchilla et sans excès.
Attention – rappels :
- Pas de fruits et légumes frais
- Pas de fruits et légumes secs
- Pas de gâteaux ni de chocolat ou autres sucreries
- Pas d’aliments que nous consommons
- Pas de mélanges (nourriture multicolore)
- Pas de friandises destinées aux autres rongeurs ou trop riches ou toxiques
- Pas d’aliments destinés à d’autres animaux
- Pas de granulés inadaptés, trop riches ou au contraire carencés
- Pas de ration excessive
- Pas de foin à même le sol
- Pas de bol d’eau
Les mélanges de graines
Composé de sucre et de gras parfois même de fruits secs toxiques, ils sont inadaptés pour le transit de chichi. Avec le temps, chichi va développer des carences ou même troubles intestinales ou urinaires, maladie du foie, problème lors de la reproduction (bébés chétifs, cannibalisme, morts nés…), fur chewing ou malocclusion dentaire.
Ne vous ruer donc pas sur ces mélanges colorés qui appellent votre regard et votre portefeuille, tout ceci n’est qu’une stratégie markéting !
B. Dangers liés à l’hygiène
L’hygiène de la caisse doit être scrupuleusement respectée pour permettre à votre animal de vivre sainement et dans les meilleures conditions possibles
Conseils = changez la caisse et pensez à la désinfection (vinaigre blanc), utilisez des produits et matériaux non toxiques et adaptés.
C. Dangers liés à l’habitat
Attention – rappels :
Matériaux autorisés |
Matériaux interdits = toxiques |
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Le placement de la maison
Il est préférable de positionner la maison de chichi en hauteur dans la caisse. Oui mais attention à ce que celle-ci ne puisse pas tomber sur un autre chichi en contrebas
(en la vissant ou l’attachant )
La gamelle d’eau
Chichi peut se retrouver mouillé s’il passe dedans ou s’il la renverse = risque d’hypothermie
La boule à foin
Piège mortel car chichi peut rester accroché par les dents ou même cou bloqué à l’intérieur
La grille de fond dans une cage
Chichi se retoruve la patte bloqué dans un trou ou dans la grille
Le bocal en verre comme bac à bain de sable
Risque d’asphyxie si le chichi se retrouve coincé en dessous (avec sa vivacité le bocal a vite fait de se retourner et chichi est pris au piège)
Risque de blessure grave si e verre se casse en heurtant un autre objet
Un chinchilla doit disposer d’un environnement sain et sécurisé pour garantir sa santé et son bien-être.
Conseils = placez la cage de votre animal dans un endroit adéquat.
Attention – rappels :
- Caisse disposée à la lumière dans un espace sain, propre, aéré et non humide (pas de grenier, pièce sans fenêtre ou dehors)
- Caisse placée dans un endroit calme, sans bruits constants et stridents, permettant ainsi de respecter le rythme biologique de l’animal
- Température adaptée entre 15 et 20°C
- Prévenir des risques de coup de chaleur en été et faire les gestes appropriés si nécessaire
- Environnement propre, évitez les odeurs fortes
- Animal non destiné à vivre dans une même cage avec d’autres espèces (cobaye, cochons d’inde, lapin, etc…). Chaque espèce a ses spécificités et ses propres besoins qu’il convient de respecter.
- Caisse non placée vers une fenêtre ou un radiateur ou dans une véranda en plein soleil.
E. Dangers liés aux sorties
La promenade est le moment de tous les dangers, méfiance !
Texas en sortie....pose pour la photo...
Conseils = la sortie quotidienne (1 heure) doit se faire systématiquement sous surveillance dans un endroit calme et sécurisé.
F. Dangers des autres pièces de l’habitation
2. Cuisine :
- Risque pouvant aller de la simple écorchure, à la coupure et jusqu’à la brûlure grave. Risque de problèmes digestifs ou d’intoxication en cas d’ingestion d’aliment non adapté. Fourrure sale si en contact avec de la graisse ou des aliments collant ou tâchant.
Conseils = un chinchilla est par définition un excellent grimpeur et sauteur. Attention donc aux éviers ou plats non vidés, aux plaques chauffantes, four ou autre plats chauds qui sont de réels dangers pour le chinchilla. Lui évitez l’accès à cette zone.
- Risque d’ingestion de produits nettoyants, de lessive, médicaments ou autres produits toxiques. L’ingestion entraine un empoisonnement de votre animal. Bien souvent l’issue est fatale même si les quantités ingérées sont infimes.
Conseils = disposez tous ces produits dans des placards fermés et inaccessibles au chinchilla. Lui interdire l’accès à ces zones dangereuses et condamnant l’accès à a cuisine. Si le chinchilla ingère cela, l'empoissonement (troubles digestifs graves) est souvent mortels même s'il n’absorbe que de très petites quantités, car le système digestif est vite ravagé et incurable.
G. Dangers liés aux autres animaux
1. Risque de stress
Conseils = évitez toutes les sources de stress potentielles.
2. Risque de blessures
Risque de traumatisme, de lésions, de morsures ou de mort en cas d’attaque par un autre animal du foyer. Bien qu’il soit vif et alerte le chinchilla n’a pas forcément le moyen de se défendre s’il est ataqué par bien plus gros et plus fort que lui.
Conseils = évitez l’accès à la cage du chinchilla par les autres animaux ou placez la cage dans une zone inaccessible aux autres animaux. Lors de ses sorties, éloignez les autres animaux.
3. Risque de transmission de germes ou de maladies
Le risque de transmission de maladies , microbes ou autres germes peut être dangereux voire fatal pour votre chinchilla.
Conseils = évitez l’accès à la cage du chinchilla par les autres animaux. Respectez les règles de quarantaine, d’hygiène de son habitat et environnement quotidien et lieu de sortie. Ne négligez pas la vaccination des autres animaux de la maison.
H. Dangers liés à la reproduction
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La reproduction du chinchilla est longue, complexe et n’est pas sans danger. Il est très fréquent que des problèmes surviennent. Afin de préserver l’espèce et de respecter les animaux et les éleveurs qui travaillent à l’obtention d’une meilleure qualité de l’animal, il est déconseillé aux particuliers non avisés de se lancer dans la reproduction. |
Attention – rappel : consultez également en détail les articles :
- reproduction : les bases
- bébés : infos et risques
Les animaux
La présentation des 2 animaux doit répondre à un processus lent et sérieux d’acclimatation (il arrive que certaines bêtes ne s’entendent jamais). Avant toute mise en couple la période de quarantaine sanitaire d’un mois doit être impérativement respectée.
Les animaux doivent être sélectionnés avec soin pour leurs qualités de reproducteurs :
Comme précisé précédemment les problèmes sont multiples et variés. On estime le taux de mortalité des nouveaux nés à environ 10 %.
Bien que se soit une belle aventure, la reproduction nécessite une connaissance indispensable et pointue de l’animal et de la génétique, et il faut être sûr de pouvoir faire face à tous les nécessités matérielles et de problèmes de santé liés à la reproduction.
Matériels
Problèmes de santé.
Parfois tout va bien ! maman et bébé se portent à merveille… mais il convient d’être extrêmement vigilent et conscient de tous les risques
le travail ne se passe pas bien et il faut pratiquer une césarienne en urgence (par conséquent être présent au maximum)
infection utérine de la mère
décès de la mère et en déterminer la cause (infection, septicémie, éclampsie…)
prolapsus vaginal ou rectal de la mère
éclampsie
bébé coincé à l'intérieur
placenta non expulsé
bébé mort né, foetus momifié, bébé déchiqueté et mangé en partie par la mère lors de la mise bas
bébé présenté par le siège
manque de lait oou non production de lait de la mère (être donc capable de biberonner JOUR ET NUIT toutes les 2 heures pendant 8 semaines)
attaque de la mère envers ses bébés et déceler pourquoi
malformation, de prolapsus rectal, etc.... du bébé
LE CHINCHILLA EST-IL UN ANIMAL FAIT POUR VOUS ?
Toutes les questions à se poser avant de se lancer...
Petit rongeur doux, gracieux, très vif et surtout, malicieux, c’est un animal de compagnie qui a de nombreuses qualités et qui séduit de plus en plus de personnes.
Toutefois attention, cette adorable boule de poils n’est pas un jouet et encire bien moins une peluche, c’est un animal qui a des besoins spécifiques à son espèce. Avant d’acquérir un chinchilla il faut donc bien réfléchir et être sûr que ce petit rongeur est fait pour vous et que vous pourrez lui apportez tout ce dont il a besoin…un chinchilla peut vivre jusqu’à 20 ans il est donc important que se soit un achat raisonné.
Avant toute chose, il convient donc de se poser diverses questions.
1. Suis-je prêt à m’engager sur un grand nombre d’années ?
Et oui, au début un chinchilla c’est tout beau et tout mignon mais il ne faut pas oublier que vous vous engager sur une longue période : entre 10 et 20 ans. L’espérance de vie est similaire à celle des chats ou des chiens, il convient donc de réfléchir très sérieusement à cette question et de ne pas prendre une décision sur un coup de tête. Aujourd’hui, le nombre d’associations de sauvetage du chinchilla grandit et les bénévoles peuvent difficilement faire face au grand nombre d’animaux abandonnés ou maltraités. Avant de se lancer, il faut que ce soit une réelle volonté et qu’elle soit mûrement réfléchie, car trop peu de gens se rendent compte des nombreux besoins et contraintes que demandent le chinchilla. |
2. Est-ce un animal pour un adulte ou pour un enfant ?
C’est un animal fortement déconseillé aux enfants et adolescents de part leur manque de délicatesse et de connaissance de l’animal et leur maladresse lors des manipulations. D’une part part rapport à son caratère solitaire et par le fait qu’il n’aime pas les câlins et être manipulé (à rappeler qu’une mauvaise manipulation peut poser de graves soucis si arrachage de la queue par exemple). Les enfants ont également tendance à souvent donner n’importe quoi à manger aux animaux ce qui peut être fatal pour un chinchilla. De plus, le chinchilla est un animal qui a besoin de calme, le bruit des cris des enfants peut le stresser et conduire à des troubles comportementaux parfois graves.
Il faut également songer au fait qu’un jeune part faire ses études, fiat sa vie d’adulte et parfois rencontre une personne qui ne peut pas ou ne veut pas avoir d’animaux. Si c’est pour abandonner un animal, mieux vaut ne pas en prendre trop tôt et attendre le moment opprtun.
3. Ai-je le budget nécessaire ?
Outre l’achat de l’animal en lui-même, l’achat d’un chinchilla représente un côut non négligeable en ce qui concerne les frais d’installation et les frais d’entretien, qui ne peut etre supporté par de trop jeunes personnes. Il faut également pensé aux frais de vétérinaire éventuels. Il est indispensable lorsqu’on s’engage dans l’adoption d’un animal de lui donner le meilleur. Et comme tout, les besoins du chinchilla nécessitent des produits particuliers, spcialisés et de qualité. Il convient donc de réfléchir attentivement ce point crutial avant de se retrouver devant le fait accompli et de ne pouvoir gérer les dépenses inhérentes au bien être et à la vie de l’animal. |
4. Ai-je le temps pour le sortir quotidiennement ?
Le chinchilla est un animal qui a besoin de bouger et de sortir afin de se défouler les pattes mais surtout pour le bon fonctionnement de son transit. Il a besoin de sortir minimum entre 30 minutes et 1 heure par jour, et au grand minimum tous les deux jours. Une fois qu’il y a pris goût il ne demande que ça, et si vous ne lui proposez pas sa sortir quotidienne, il s’acharnera sur sa cage jusqu’à ce qu’il vous ait fait entendre raison (il peut très bien faire ça toute la nuit sans interruption)
5. Ai-je la place et l’environnement adéquat pour le sortir quotidiennement ?
Il est déconseillé d’avoir un chinchilla dans un studio trop petit car la proximité ne conviendra ni à lui (bruit = stress) ni à vous (bruit la nuit en permanence = nuit blanche). La sortie est un moment privilégiée pour votre compagnon mais en aucun cas il ne faut le laisser sans surveillance. A la moindre opportunité, le chinchilla fait des bêtises car il est très curieux et veut tout explorer. De plus, il va vouloir grignoter tout ce qui se trouve sur son passage, le chinchilla reste un rongeur. Il faudra donc vous faire à l’idée et accepter qu’il grignotera forcément, mobilier murs, papiers peints…
Sa pièce de sortie doit donc obligatoirement être sécurisée :
- une pièce fermée (portes et fenêtres)
- pas de plante, ni de fleurs à proximité qu’il pourrait manger
- pas de déchets qu’il pourrait ingérer ni de cendriers non vidés
- surveillez et protégez les fils électriques et le mobilier que l’animal pourrait ronger
- pas d’éléments toxiques à disposition qui peuvent entraîner étouffements ou graves problèmes digestifs (plastique, textiles, cartons par exemple)
- pas de vase ou de seau d’eau qu’il pourrait se reverser sur lui
- pas d’éléments coupant ou tranchant à proximité qui pourraient le blesser
- pas d’éléments instables qui pourraient tomber sur lui ou lui faire peur
- fermez les portes des placards afin d’éviter tout risque de blessure
- pas d’accès aux pièces dangereuses (WC, salle de bains, cave, cuisine…)
6. Aura-t-il son espace à lui ou sera-t-il dans ma chambre ?
Etant donné son rythme de vie, s´il doit dormir dans la même chambre que vous, il fera du bruit toute la nuit et il dérangera votre sommeil. Il ronge et saute sans cesse, c’est pourquoi il est préférable qu’il ait son espace approprié.
7. Ai-je déjà des animaux ?
8. Suis-je un couche tôt et ai-je le sommeil léger ?
9. Ai-je besoin d’un compagnon à câliner tout le temps ?
Si la réponse est oui, il vaut mieux opter pour un chat ou un chien. En effet, le chinchilla bien que très gentil et affectueux n’aime pas forcément être attrapé et il n’aime pas les câlins. C’est lui qui décide et il vient à vous uniquement quand il en a envie. Il a un caractère bien affirmé.
10. Y a-t-il des allergies dans la famille ?
Si oui il faut faire très attention, car les poils du chinchilla sont très fins et volent partout et peuvent être allergènes pour certaines personnes.
11. Suis-je maniaque ou vais-je accepté les saletés ?
Contrairement aux autres rongeurs, un chinchilla bien entretenu ne dégage pas d’odeur désagréable. Bien entendu cela reste un animal, l’odeur de la litière est donc présent à minima. Si vous êtes très sensibles à ce sujet il est préférable d’éviter de prendre un chinchilla. En effet, il est tout à fait inconcevable d’utiliser des produits senteurs, des désodorisants ou déodorants dans la caisse de votre compagnon(ou à proximité). Ces produits chimiques, comme pour nous, sont néfastes pour son petit organisme et peuvent causer de très graves troubles respiratoires ou problèmes de peau.
12. Suis-je souvent en déplacement ?
Bien que calme et solitaire, un chinchilla a réellement besoin de votre présence. Le chinchilla n’aime pas les voyages (quel que soit le moyen de transport) et dans l’absolu ce n’est pas forcément bon pour eux. En effet, peuvent survenir problèmes en tout genre dû à un courant d’air ou à un coup de chaleur, stress, déshydratation, perte de poids, problèmes comportementaux suite au changement d’environnement, etc…
13. Suis-je souvent en vacances loin de chez moi ?
Comme cité précédemment il vous faut à disposition une personne sérieuse sur qui compter lors de vos voyages. Sachez qu’un chinchilla est très sensible aux changements et certains peuvent parfois faire une petite crise de mécontentement et refuser de s’alimenter. Ce n’est bien sûr pas une généralité mais ce phénomène peut arriver, tout dépend du caractère de l’animal et de la force du lien qui vous unit.
D’autre part votre chinchilla a besoin d’une bonne hygiène, d’un changement de caisse hebdomadaire et des ses sorties quotidiennes, ce qui suppose un certain nombre de tâches, (parfois paraître fastidieuses pour la personne qui vient s’en occuper). En effet, il faut que la personne connaisse l’animal (et le chinchilla ! pour le manipuler, le rentrer dans sa caisse après sa sortie et qu’elle n’en ait pas peur) et puisse lui apporter sa nourriture, lui nettoyer sa cage et être attentive afin de déceler tout problème ou maladie en votre absence. En aucun cas un chinchilla peut rester seul plusieurs jours.
BIEN CHOISIR SON CHINCHILLA
un coup de coeur...mais des critères, des réserves et des astuces !
Vous avez répondu avec succès à toutes les questions de la rubrique 'Est-il fait pour vous ?' et vous êtes décidés à adopter une jolie petite boule de poils ?
Bravo ! Vous ne regretterai pas toute la joie, l’affection et l’amour que peuvent apporter ces animaux…
Cependant la décision d’achat ne doit pas non plus être prise à la légère ! Voici donc quelques conseils pour vous aider dans votre démarche…
1. Un chinchilla ? Deux chinchillas ?
Avant toute chose, il faut savoir que les femelles ne sont pas plus câlines que les mâles et inversement. Cela dépend vraiment de l’animal et de son caractère et non du sexe.
Un chinchilla seul :
Si vous désirez un seul animal c’est un bon choix surtout si vous débutez. Un chinchilla qui vit seul n’est pas du tout malheureux et ne s’ennuie pas contrairement à ce qu’on peut croire. Il sera d’ailleurs bien plus proche de vous que s’il a un compagnon. Par contre, lorsque l’on prend un chinchilla seul il vaut mieux le laisser vivre seul ou lui mettre un compagnon avant l’âge d’un an tout au plus (pour les duos de même sexe) ou aux alentours de ses 1 an (si couple bisexué). En effet le chinchilla s’habitue vite à vivre seul et n’apprécie plus ensuite de partager son espace avec un autre congénère.
Plusieurs chinchillas : 3 possibilités dans ce cas
- un duo de même sexe : 2 mâles
- un duo de même sexe : 2 femelles
- un couple bisexué : 1 mâle et 1 femelle
Avec plusieurs chinchillas, sachez que le nombre de problèmes éventuelles et bagarres en est alors multiplié. Il en est de même pour les frais d’entretien : besoin de plus de nourriture, changement de caisse encore plus fréquent, besoin de plus de place (caisse plus grande) et de plus de matériel, il faut donc pouvoir assumer cet aspect financier. De plus, il arrive que certains animaux ne s’entendent jamais… et vivront donc seul pour éviter la mort de l’un deux.
Les règles :
D’autre part, avant de mettre deux chinchillas ensemble il faut absolument respecter certaines règles obligatoires :
- La quarantaine sanitaire d’un mois minimum. Cette étape esr obligatoire car on n eplaisante pas avec l'hygiène et la santé. Il ne faut pas mettre deux animaux directement ensemble. On ne sait jamais de quoi un chinchilla peut être porteur (germes, maladies…). Le nouvel animal doit alors avoir une cage bien à lui, séparé des autres animaux afin de s’habituer à son nouvel environnement et écarter tout risque de contagion. Il vous faut obligatoirement 2 caisses (qui seront d’ailleurs nécessaires si les animaux ne s’entendent pas) !
- La cohabitation. Le processus doit absolument être respecté afin de ne pas brusquer les animaux et de ne pas courir à un désastre. (caisses contre caisses mais pas top près pour éviter les bagarres à travers les barreaux et les blessures/ caisses rapprochées l’une de l’autre / échanges de jouets ou de bains de sable / sortie courte ensemble dans un terrain neutre / sortie plus longues / mise en coule dans une seule caisse au préalable nettoyée et désinfectée pour enlever toute odeur et éléments changés de place afin de devenir un terrain neutre pour les 2 animaux
- La mise en couple ou duo doit se faire le matin et obligatoirement sous votre surveillance, et ce, toute la journée. Si vous sentez une animosité particulière, mieux vaut retenter l’expérience ultérieurement. Si le premier essai n'est pas concluant, repassez obligatoirement par l'étape de l'acclimatation. Si à la deuxième tentative, toujour aucun succès d'entente, il vous faudra tout simplement accepter le fait que ces aniamaux n'ontpas de compatibilité et ne pourront vivre ensemble. Attention une attaque conduit bien souvent à des conséquences dramatiques voire à la mort d'un animal.
La plupart du temps si ce processus d’acclimatation est respecté, la mise en couple se passe sans heurt. Par contre il arrive que cette cohabitation ne fonctionne jamais ou parfois même que la situation se dégrade au bout de quelques temps alors que tout allait bien au début. Les animaux sont des êtres vivants et comme nous, ils ont leur caractère et ont des sentiments… Tous les hommes ne s’entendent pas ou ne s’entendent plus et il en est de même pour les chinchillas… On ne peut pas forcer deux êtres à s’aimer et à cohabiter ! |
Choix du sexe :
- Deux femelles. Il est préférable de les adopter soit en même temps soit de les placer ensemble avant l’âge de 1 an. Jeunes, elles s’habitueront plus facilement l’une à l’autre. Choisissez toujours la seconde femelle plus jeune que la première afin de faciliter la cohabitation.
- Deux mâles. Il est préférable de les adopter soit en même temps soit de les placer ensemble avant l’âge de 1 an. Jeunes, ils s’habitueront plus facilement l’un à l’autre. Choisissez toujours le second mâle plus jeune que le premier afin de faciliter la cohabitation. Contrairement aux idées reçues 2 mâles vivant ensemble, s’entendent très bien et même s’il peut y avoir quelques chamailleries, les bagarres sont rares et peuvent très bien arriver chez 2 femelles également. En revanche si vous avez déjà une ou plusieurs femelles dans l’environnement proche il ne faut surtout pas tenter de faire vivre deux mâles ensemble. Lors des chaleurs, l’instinct animal va faire que chacun va chercher à dominer l’autre ce qui conduit bien souvent à la mort de l’un ou des animaux.
- Un couple bisexué. Dans ce cas il fat absolument respecter les critères nécessaires à la reproduction si le mâle n’est pas castré (cf. article reproduction et article dangers). Les animaux doivent impérativement être sélectionnés car tous les animaux ne sont pas aptes à reproduire. Il esxiste deux types d'animaux :
- les chinchillas de compagnie qui en aucun cas ne doivent reproduire !!!! pour leur santé et la survie de l'espèce.
- les chinchillas reproducteurs sélectionnés avec soin et vigilence. Si ltous les critères sont réunis, la reproduction est alors evisageable !
Attention, la mise en couple ne se fait pas avant 1 an pour la femelle et le poids des animaux doit être suffisant (500 à 550g minimum) et les origines connues sur plusieurs générations. Sachez que dans ce cas, les animaux seront plus souvent séparés qu’ensemble afin d’éviter des gestations successives qui conduiraient à a mort de la femelle.
Il vous faudra donc le matériel en conséquence :
- une caisse pour le mâle
- une caisse naissance spéciale et sans dangers
- une caisse ou 2 en fonction des sexes des bébés pour la séparation après sevrage.
Si l’on prend cette décision il faut pouvoir en supporter le coût car ce n’est pas le tout de faire n’importe quoi au détriment de la santé, de la vie des animaux et de la condition animale. Sachez également que le nombre de problème d’incompatibilité est plus fréquent avec des couples bisexués car lors de la saillie, il arrive très fréquemment des problèmes de bagarres qui peuvent conduire parfois jusqu’à la mort de l’animal. Cet aspect ne doit en aucun cas être négligé pour le respect des animaux.
Rappelons le, dans tous les cas, le but n’est pas de faire plaisir au propriétaire au détriment des animaux mais c’est bien le bien être et le respect des animaux qui prime, aspect bien trop souvent bafoué et oublié ! Nous avons tous un devoir de préservation et sauvegarde de l'espèce... l'égoïsme n'est pas de mise !
- Il est vivement déconseillé de faire vivre ensemble plus de 2 chinchillas. Même si tout peut bien se passer pendant un certain temps, lorsqu’il y a bagarre le plus faible ne pourra résister à l’attaque des autres qui vont faire bloc face à lui. L’issue est le plus souvent mortelle.
2. Quelle mutation choisir ?
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Cela dépend de vos goûts et surtout du coup de cœur que vous aurez avec l’animal. Chinchilla standard ou mutation il faut que se soit le cœur qui parle.
Ce choix n’a donc pas grande importance sauf s’il s’agit de former un couple bisexué. Dans ce cas vous devez impérativement faire attention et ne pouvez coupler deux animaux porteurs de gènes létaux (mortels) – cf. article reproduction - les bases.
Rappel : on ne peut ABSOLUMENT PAS COUPLER ENSEMBLE :
- deux white
- deux animaux porteurs du gène velvet ou ayant du velvet dans la lignée – et ce, quelle que soit la mutation (black velvet, violet velvet, white velvet, brown velvet, saphir velvet…)
- deux animaux malades (fur chewing, malocclusion ou autre) ou atteind de troubles comportementaux
- deux animaux d'une même famille
- des aniamux provenant de lignées dans lesquelles il y a eu des problèmes de quelque sorte que se soit.
3. Où le choisir ?
Plusieurs solutions s’offrent à vous :
- le particulier
- l’animalerie
- le refusge ou association
- l’éleveur
Il est vivement déconseillé d’acheter votre animal chez un particulier dont vous ne connaissez rien. Bien que certains aient de jolis chinchillas, la plupart du temps, les particuliers n’ont pas une connaissance suffisante du chinchilla, des dangers, règles et principes de la reproduction. Bien souvent, certains ne se soucient aucunement de la génétique sur plusieurs générations, des critères nécessaires de sélection des reproducteurs, de la consanguinité, etc… Malheureusement cette pratique de plus en plus répandue, dégénère, affaiblit l’espèce et surtout le patrimoine génétique des animaux. Faire reproduire des animaux de compagnie est dangereux pour les animaux et irrespectueux de la condition animale. D'autre part, le critère de croisement par animaux porteurs et standard de qualité (patrimoine génétique le plus stable) n'est pas respecté, ce qui conduit là aussi à la non préservation et à la déterioration de l'espèce ! Même si certains particuliers se renseignement à travers les forums spécialisés, et essaient de faire les choses bien, bien souvent, la totalié des règles et critères ne sont pas respectés en totalité et l’expérience prouve que les problèmes sont multiples :
- chinchilla trop faibles et fragiles d'un point de vue de santé et de génétique
- morphologie disgracieuse
- fourrure de qualité médiocre
- patrimoine génétique grandement affaiblit, par des croisements irréfléchis et irraisonnés et par les gestations successives non maitrisées et la non séparation des animaux !
- nombreuses maladies génétiques et héréditaires (malocclusion notamment)
- graves problèmes dus à une consanguinité avérée
- troubles du comportement très fréquents…
De plus, lors de votre achat chez un particulier, par définition vous ne savez pas toujours les conditions de vie des animaux, les soins apportés (hygiène, santé, alimentation), la connaissance précise ou non du chinchilla… Les périodes de sevrage ne sont bien souvent pas respectées et vous vous retrouvez avec un chinchilla fragile car non sevré. La période de sevrage est une phase critique qui doit être impérativement suivie de façon sérieuse. Quand vous voyez des animaux à vendre sur internet à l’âge de 4 ou 5 semaines, dites vous bien que vous allez au devant de graves problèmes, la période de sevrage étant déjà de 8 semaine ! De plus, il convient de vérifier attentivement le transit au cours des semaines qui suivent ! Un chinchilla pour sa sécurité ne peut être vendu avant 12 semaines et un poids minimum de 250g !
D’autre part, vous repartez la plupart du temps avec votre animal sans conseil ou avec des informations fausses, erronées et parfois totalement dangereuses pour votre animal. Vous ne disposez pas d’un kit de départ pour la transition alimentaire, ni d’un pédigrée, ni de la garantie que votre animal est sain et en bonne santé et que la lignée est travaillée de façon sérieuse, sasn consanguinité ni autres problèmes génétiques, héréditaires ou comportementaux....
Il convient donc d’être plus que vigilent à ce sujet. Sachez enfin, que pour préserver l’espèce et ne pas dégénérer la race, il est fortement déconseillé de faire reproduire des animaux venant de particuliers car malheureusement la plupart du temps, ils ne répondent pas aux critères nécessaires pour être des reproducteurs et vous n'avez alors pas toutes les conditions requises pour ne pas mettre vos animaux en danger (à commencer par le pédrigrée sur plusieurs générations).
Méfiance également des particuliers qui achètent des aimaux sur internet pour les revendre en faisant un bénéfice. La pratique est de plus en plus courante... Ces gens se présentant comme des éleveurs alors qu'ils n'en ont ni le statut ni les connaissances, font beaucoup de tort à l'espèce du chinchilla et sa survie à moyen terme. Il n'est âs diffcile de voir que ses otn toujours les même annonceur qui proposent à la vente parfois plusieurs dizaines de chinchillas par semaine...
Ce discours ne se veut pas alarmiste.. il est malheureusement très réaliste... au vue de ma propre expérience et des nombreux appels et mails reçus chaque jour de propriétaires malheureux qui voient les soucis s'accumuler et voient partir leurs petits protégés trop vite !
Il ne faut pas oublier que chacun doit prendre ses responsabilités, tirer leçons de ses erreurs dans un seul but : la santé des animaux, le respect et la préservation de l'espèce !
Si beaucoup d’animaleries consciencieuses se fournissent auprès d’éleveurs professionnels en toute légalité, toutes ne le font pas et réceptionnent le surplus de particuliers peu scrupuleux qui font de la reproduction sauvage et intensive. Dans ce cas, vous n’avez aucune certitude quant-à la qualité et l’état de santé de votre animal (âge, provenance, génétique, hérédité, comportement, consanguinité). En revanche, l’animalerie doit vous fournir le nom de l’éleveur ainsi qu’une fiche explicative sur le chinchilla. Vous pourrez ainsi essayer de prendre contact avec l'éleveur en question et de demander les informations relatives au pédigrée de l’animal. Dans tous les cas,interrogez les vendeurs sur la preovenance exacte de l'animal, son âge, son poids, son sexe (attention aux vérifications) et depuis combien de temps l'animal est-il là! Posez des questions et préférez des animaleries dont vous avez la certitude qu'elles travaillent avec des professionnels du chinchilla !
Attention également aux conseils dispensés lors de ses achats, tous n’ont malheureusement pas une connaissance parfaite du chinchilla. De plus, vous n’avez pas forcément la certitude du sexe de votre animal ! D’autre part, vous pensez acheter une petite boule de poils toute jeune et surprise ! Vous vous retrouvez un matin quelques semaines plus tard avec une ribambelle de petits chichis… La plupart du temps, les animaux d’animalerie ne sont pas séparés par sexe ce qui est évidement très dangereux pour les animaux… De très jeunes femelles de 4 ou 5 mois peuvent alors êtres fécondées…et succomber à une telle gestation car leur petit et faible organisme ne peut le supporter. Là non plus vous ne savez pas s’il y a présence d’un gène létal et s’il y a consanguinité… et les petits de ses petits vont avoir des petits…et ces pratiques amènent au fil du temps à une dégénérescence et fragilité de l’espèce notable. Il faut donc être extrêmement vigilent afin de ne pas avoir à gérer (matériellement, financièrement et humainement) de graves problèmes pour votre animal et ne pas les faire reproduire si toutes les conditions ne sont pas requises
- le refusge ou association
Ce choix vous honore ! bravo... mais ne perdez pas de vue qu'il s'agit de sauvetage... Ces petites boules depoils ont malheureusement été bien souvent abandonnées, maltraitées... Le lien sera plus difficile à établir, cela mettra plus de temps pour que l'animal puisse à nouveau faire confiance à l'homme. Parfois les animaux peuvent être porteurs de maladies, ne négligez pas ce critère si vous ne pouvez l'assumez (matériellement, humainement et financièrement). Les associations sont submergées..mais les familles adoptantes sont choisies avec la plus grande précaution et le plus grand soin pour leur guarantir enfin sécurité, bonheur, bien-être et amour... |
Les contacter :
Bien évidemment les animaux issus de sauvetage ne sont en aucun cas destinés à la reproduction... Cela fait appel à la conscience et au bon sens de chacun !
Qu’ils soient amateurs reconnus ou professionnels, les éleveurs sont les personnes les plus compétentes en matière de reproduction et de connaissances du chinchilla. Les règles et principes de la reproduction sont respectés et le choix des reproducteurs est fait de façon sérieuse et consciencieuse. Le respect des animaux et la volonté toujours plus grande de produire des animaux de qualité, permet aux éleveurs d’être en mesure de proposer de beaux animaux, sains et de grande qualité morphologique et de fourrure.
On ne peut jamais prévoir l’apparition d’une maladie, cependant la sélection des éleveurs permet de garantir une diversification des lignées (absence de consanguinité) et un renforcement du patrimoine génétique (travail par porteur et ntroduction de standard très fréquemment dans les lignées). Il est bien évident que des animaux porteurs de problèmes quels qu’ils soient ne rentrent pas dans les programmes de reproduction des éleveurs afin de garantir l’absence de tares génétiques, maladies héréditaires et graves troubles comportementaux.
Lors de votre achat, vous êtes conseillé en fonction de vos envies ou vos besoins, et vous repartez avec un kit de départ comprenant des granulés vous permettant de gérer la transition alimentaire, accompagné du pédigrée et précis et complet de l’animal.
En adoptant un chinchilla d’élevage, vous connaissez la qualité précise de votre animal et vous avez la possibiliré bien souvent de voir les parents de votre futur compagnon. Vous pouvez également avoir un suivi personnalisé si vous avez des questions, des doutes ou des soucis. L’information et la prévention sont les deux facteurs clés du travail des éleveurs.
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4. Quand acheter un chinchilla ?
Dans tous les cas il est préférable de passer à un moment où l’animal est réveillé, soit à partir de la fin d’après-midi ou en début dans la soirée car le chinchilla sera plus actif. Il est indispensable de bien inspecter l’animal : en cas de doute, faites-vous accompagner par une personne qui pourra vous aider. N'hésitez pas à poser toutes vos qestions. L'animal doit être réactif quand on essaye de l'attraper, mais pas trop agressif. L’agressivité s’exprime par une posture particulièrelorsque l’animal se tien dressé sur les pattes arrière, les dents découvertes. Cette position s’accompagne souvent de cris stridents. Cette attitude est fréquente entre deux animaux qui ne s’aiment pas, lorsqu’il se sent en danger ou lorsqu’il a un problème avéré de comportement dû à des tares génétique ou consanguinité.Le chinchilla peut également se dresser sur ses pattes arrières pour envoyer un jet d’urine qui est en général dirigé vers les yeux de son adversaire ! Si l’animal vit avec un compagnon, l’agressivité s’exprime par des bagarres (avec des courses poursuites) peuvent aussi survenir accompagnées de morsures. |
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Attention il sera apeuré et craintif, il faut donc lui laisser le temps. Ne surtout pas acheter un chinchilla avant l’âge de 3 mois et un poids minimum de 250g pour ne pas le mettre en danger !
Si vous avez un doute et que l’animal vous semble en mauvaise forme posez vous les questions suivantes :
- Ses yeux (pleurent-ils ? y a-t-il des croûtes ou des rougeurs ?)
- Son nez (coule-t-il ? a-t-il du mal à respirer ?)
- Ses oreilles (la couleur a-t-elle changé ? sont-elles chaudes ? y a-t-il des croutes ou rougeurs)
- Ses crottes (le transit fonctionne-t-il? quel aspect ? dures ou molle, petites ou grosses, diarrhées, est-il souillé?…)
- Son poil (y a-t-il des trous dans la fourrure ? des croutes ? des plaques ? des rougeurs ? les poils sont-ils mâchés ?)
- Son comportement (mange-t-il ? est –t-il vif ou apathique ? répond-il aux stimulations ? a-t-il une position bizarre ou inhabituelle ? est-il agressif ?)
- Ses dents (sont-elle jaunes ? cassées ? bien alignées ? bave-t-il ?)
Dans tous les cas l'achat d'un chinchilla ne doit pas être compulsif.. vous devez avoir le coup de coeur pour l'animal et l'acheter en connaissance de cause.
L'ARRIVEE A LA MAISON
Un moment empreint de magie et d'émotion...
Avant d’arriver avec son animal, il est préférable que tout soit prêt pour l’accueillir. Il ne faut donc pas précipiter votre achat et prévoir déjà tout le matériel et accessoires nécessaires (cf. articles habitat et environnement).
1. A votre arrivée à la maison :
Ca y est c'est le moment que vous attendiez...
- Déposez délicatement la petite boîte de transport directement dans la cage ou placez-la contre la porte de la cage.
- Laissez sortit l’animal tranquillement, il aura peut-être besoin de temps et il ne faut pas le brusquer, le stress du voyage ayant déjà été important.
- Evitez les bruits forts, les gestes brusques, votre compagnon a réellement besoin de calme et de douceur
- Si vous avez d'autres animaux, sortez les de la pièce et évitez l’accès à la cage, le temps que votre chinchilla se familiarise avec son nouvel environnement.
2. La connaissance et et l'apprivoisement
Les premiers temps, il faut :
- le laisser dans sa cage afin qu’il se sente en sécurité
- le laisser découvrir son habitat et son nouvel univers dans le calme
- lui parler doucement qu’il se familiarise à votre voix
Attention ! N’essayez pas de le sortir les 4-6 premiers jours et laissez lui vraiment le temps de s’installer. (et vérifier qu'il ne déclanch pas la teigne à cause du stress)
Tout doit se faire par étape, dans le calme et en douceur:
- Faites connaissance à travers les barreaux de la cage, il va venir vous sentir et venir au contact par curiosité.
- Proposez-lui une petite friandise dans le creux de votre main afin qu’il se sente en sécurité.
- Lorsque qu’il n’aura plus d’appréhension en vous voyant approcher, ouvrez-lui la porte et tentez de lui donner un peu de mélange lin+soja dans le creux de la main… il posera alors ses pattes sur vous et établira donc un premier contact. S’il ne montre pas de signe d’angoisse ou de crainte vous pourrez alors commencer à le caresser doucement.
- Vous pourrez ensuite le laisser monter sur votre bras, il va alors s’habituer et venir directement dès que vous ouvrirez sa caisse.
- Si l'animal ne se débat pas vous pouvez ensuite le tenir contre vous.
Aladdin... le ptit moment calin de la journée... il le sait !
A terme lors de ses sorties il viendra directement à vous et les contacts seront de plus en plus nombreux et affectueux. Mais ce résultats dépend de votre patience et de votre surveillance pendant ses sorties. S’il fait des bêtises utilisez un « non » ferme ou un claquement de main ou de doigts (pas de tape évidemment).
Attention, les chinchillas sont des animaux qui n’aiment pas être manipulés et ne supportent pas être opprimés. Il faut donc les manipuler avec douceur et ne pas les serrer trop fort, et surtout ne pas l’attraper par la queue.
Par conséquent, il est important de les sortir dans un lieu sécurisé si jamais ils venaient à sauter de vos bras pour s’échapper.
***
Apprivoiser un chinchilla est un processus lent et tous les animaux ont des caractères différents… La patience est donc le maître mot pour établir un lien avec son chinchilla… C’est à lui de venir à vous. Patientez… vous en serez largement récompensé !
Il est important de rappeler qu’on parle d’apprivoisement et non de dressage ! Un chinchilla n’est pas un chien ni un chat.
La richesse et la force du lien qui vous unira à lui va dépendre en priorité de la confiance que vous aurez réussi à lui inspirer. En effet, un animal qui n’a pas confiance n’aimera pas le contact et sera très distant alors que s’il se sent en sécurité avec vous il viendra de lui-même dans vos mains. Sachez que c’est vous qui proposez mais c’est votre chinchilla qui décide et choisit !
Zoubida, élévée au bibron jour et nuit pendant 8 semaines... avec elle, un lien de tendresse et de complicité extraordinaire...
Tout ce qu'il faut savoir..
Produits |
Propriétés |
Cactus |
Elément à la saveur inimitable |
Camomille romaine (fleurs) |
Elément tonique incontestable qui favorise la résistance de l’organisme |
Cassis (feuilles) |
Un purifiant incontestable |
Caroube (fruit) |
Apport tonique et protection intestinale |
Chardon marie (plante) |
Excellent pour la santé, la vitalité et l’immunité. Idéal pour les femelles gestantes et allaitantes |
Cynorrhodon ou Baie d’églantier (baie) |
Plante essentielle et riche en protéines |
Fenouil |
Aide pour les problèmes intestinaux et aide à la lactation |
Fraisier (feuilles) |
Idéal pour le tonus et troubles de l’organisme |
Framboisier (feuilles) |
Nombreuses propriétés essentielles pour les troubles de l’organisme et le renforcement de l’immunité |
Mauve (fleurs et feuilles) |
Nombreuses substances essentielles pour l’immunité et le renforcement de l’organisme |
Menthe poivrée (feuilles) |
Plante idéale pour la régulation du transit et antiseptique général |
Ortie piquante (feuilles) |
Valeurs tonique et nutritive fondamentales |
Pissenlit (feuilles et racines) |
Vertus revitalisantes et dépuratives importantes |
Plantain lancéolé (plante) |
Vertus anti-inflammatoires et aide à la digestion |
Ronce (feuilles) |
Grande valeur de régulation du transit et fonctions urinaires |
Rose (boutons et pétales) |
Fonctions dépuratives et toniques essentielles |
Soucis (fleurs) |
Petit plaisir favorable à la régulation intestinale et au renforcement de l’immunité |
Tilleul (feuilles) |
Augmente la résistance de l’organisme et combat les spasmes et troubles digestifs |
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Mélange savoureux apportant bienfaits pour le transit et la brillance de la fourrure. Idéal pour les femelles gestantes et allaitantes. Composition : lin et soja L’alliance de ces deux éléments combine les propriétés d’aide au transit en cas de constipation mais aussi des vertus pour la brillance et l’éclat de la fourrure. Cette douce friandise, très appréciée, est bénéfique en cas de gestation ou de période d’allaitement. Elle facilite la montée de lait et apporte tonus et aide au transit pour les femelles, ce qui est une aide précieuse. |
À l’état naturel, le chinchilla est un animal vivant sur les hauts plateaux de la Cordillère des Andes. Qui dit Altitude, dit froid ! A rappeler que le chinchilla est dépourvu de glandes sudoripares eccrine ce qui lui permet de vivre dans des conditions climatiques froides en conservant sa chaleur, mais l’empêche de transpirer. Aucun moyen donc, pour lui, de réguler sa température sous ce poil si épais ! C’est donc à vous d’être vigilants à ce sujet.
Le chinchilla au-delà de 25°C peut très rapidement souffrir de la chaleur.
Ce problème s’amplifie en cas de taux d’humidité importante en plus d’une température déjà élevée, phénomène pouvant causer des dommages au cerveau puis entrainer la mort de l’animal. Au-delà de 30°C, la température peut à elle seule être fatale à vote animal.
Bon à savoir : la somme de la température + taux d'humidité ne doit jamais excéder 102 ! Le risque d'un coup de chaud fatal serait alors imminent.
Comment éviter un coup de chaleur ?
Comment l’aider à supporter de fortes températures ?
Erreurs à ne pas commettre :
Comment reconnaître ce "coup de chaleur" ?
Comment le gérer ?
Si votre chinchilla est victime d’un " coup de chaleur, la situation est très sérieuse et il faut impérativement :
NB : les conseils décrits s'appliquent également pendant le transport (véhicule climatisé pas trop fort de préférence sans air direct sur l’animal). Privilégier un trajet tôt le matin en cas de besoin ou le soir. Attention aux rayons directs du soleil et utiliser des pare-soleil.
Quelles sont les séquelles ?
Les chinchillas ayant subi un coup de chaud ‘modéré’ récupèrent souvent sans complications.
Un grave coup de chaleur peut endommager un organe (entraînant parfois des soins continus ou un régime spécial)
À noter qu’un chinchilla qui a subi un coup de chaud a plus de risques d'être à nouveau sujet à cela, méfiance !
Malheureusement, un fort coup de chaleur est bien souvent fatal à l’animal.
Nos boules de poils sont fragiles, restez prudents !
La promenade de mon chichi
Oui la balade est bénéfique pour votre chinchilla et il aime partir en goguette ! La sortie permet d’instaurer un sentiment de complicité avec votre protégé. Toutefois, il est important de définir la zone qui peut s’avérer pleine de piège si on ne fait pas attention.
Quand le sortir ?
Le chichi est un rongeur crépusculaire, donc quand il est réveillé, plutôt le soir donc afin de respecter son rythme biologique. La balade doit toujours s’effectuer sous votre surveillance !
Si votre chichi souffre de constipation alors doublez la dose de promenade, elle sera bénéfique pour l’activation de son transit !
Quand éviter ?
Si votre chinchilla a la teigne (ça se transmet à l’humain), s’il a la diarrhée.
En cas de forte chaleur, proscrire les sorties (lire l’article complet)
Combien de temps ?
Le chinchilla adore se dégourdir les pattes, qu’elle dure 30 minutes ou plusieurs heures votre compagnon s’en réjouira. Attention un seul mot d’ordre : le surveiller !
Comment sécuriser son espace de sortie ?
Le chinchilla est un rongeur, par définition il ronge… tout ce qui se trouve sur son chemin. Pensez donc à sécuriser au maximum le lieu dédié à la balade :
Que faire pendant sa balade ?
Asseyez-vous par terre et laissez-le venir à vous ! Évitez tous gestes ou paroles brusques. La promenade va permettre au fur et à mesure de créer un contact entre vous et l’animal et ainsi renforcer votre complicité. Le gronder en cas de bêtises ! Offrez-lui des jeux, tunnels, cachettes, ponts, balles et des éléments à escaler
Comment faire rentrer un chichi dans sa cage après la sortie ?
Si certains rentrent d’eux-mêmes lorsqu’ils en ont marre, pour d’autres c’est un tout autre parcours du combattant ! Le bruit d’un sachet de friandise par exemple est une bonne aide pour le faire rentrer et vont associer la fin de la balade avec une petite douceur. Pour d’autre, que neni, il vous faudra les attraper (attention pas par la queue), le plus facile étant de le bloquer en douceur dans un coin de la pièce. Évitez de lui courir après pour ne pas le stresser et générer ainsi un problème d’ordre cardiaque (cela affectera aussi votre lien).
Coût d’un chinchilla
Diverses dépenses sont à prendre en considération pour son installation et son entretien :
Achat du chichi
Le coût moyen reste en moyenne entre 100€ et 150€. Pour un chinchilla d’élevage de bonne qualité comptez plus selon la mutation et les origines ou prix en concours de l’animal ou de sa lignée (au-delà de 300€).
Frais de cage
Selon si vous la fabriquez ou si vous l’achetez dans le commerce, celle-ci vous reviendra approximativement de 80€ à 400€.
Frais d’accessoires
Étagères, maison, dodo, hamac, jeu, pont, bac à bain de terre, gamelle, biberon, doudou, en moyenne il faut compter entre 50€ et 100€.
Frais vétérinaires
Comptez une moyenne de 50€ pour une consultation en cas de besoin. Pour une opération type césarienne cela représente au minimum 150€, pour une castration il faut compter entre 80€ et 150€ selon les cliniques vétérinaires.
Frais alimentaires
Le coût moyen des granulés se situe aux alentours de 4,5 à 7€ par mois selon la marque.
Pour le foin, comptez environ 300-350g par mois donc un coût mensuel de 2-3€.
Les friandises sont généralement proposées par contenant de 50 à 150g, sachant qu’on en donne avec parcimonie et qu’elles se conservent longtemps si bien refermées, comptez mensuellement 2-4€ par mois pour gâter votre petit protégé.
Le bois à ronger est indispensable et il est bien de varier ce qu’on propose aux dents de notre boule de poils. En intervertissant régulièrement vos produits dureront plus longtemps car il se lassera moins d’avoir toujours la même chose à ronger. Comptez pour ce poste environ 2-3€ par mois si votre chichi est un serial grignoteur !
Frais d’hygiène
La terre à bain est utilisée par mois à hauteur de 350g à 500g selon votre récipient, cela revient donc à 1,5-2€ par mois environ.
Pour la litière on compte un budget approximatif de 8-10€ pour 10 litres nécessaires chaque mois.
BUDGET MENSUEL D’UN CHICHI
Pour l'achat de votre chinchilla et son installation (cage accessoirisée), comptez un budget moyen de 300€.
Mensuellement, le coût moyen (hors frais vétérinaires) se situe dans une fourchette de 20€ à 27€.
La trousse sanitaire de mon chichi
Avoir des animaux c’est bien, pouvoir s’en occuper et gérer les imprévus de santé c’est mieux !
La bobologie existe chez les chichis et ne doit pas être prise à la légère.
Ce dont j’ai besoin d’avoir sous la main :
La castration
Une famille de chichis c’est merveilleux ! Toutefois tous les animaux ne sont pas aptes à devenir des ‘reproducteurs’ pour leur santé d’une part et pour la préservation de l’espèce d’autre part.
Afin d’éviter une portée malencontreuse, il est préconisé de procéder à la castration du mâle à ses 6 mois s’il a un poids suffisant (500g à 500g mini). L’ablation de l’utérus pour une femelle étant une intervention bien plus lourde et dangereuse.
En attendant, monsieur doit être retiré de toute femelle dès l’âge de 3 mois la maturité sexuelle intervenant très jeune chez le chinchilla = environ 4 mois).
Les soins pré opératoires
Il n’y en a pas vraiment si ce n’est vérifier l’état de santé général du chichi et un poids suffisant pour subir l’intervention et résister à l’anesthésie.
Pas besoin d’être à jeun, au contraire cela pourrait provoquer chez le chichi un arrêt de transit qui peut s’avérer grave aux vues de son long intestin.
L’opération
Choisissez un vétérinaire spécialisé NAC qui a l’habitude de ce type d’intervention.
Un vétérinaire qui vous dit pratiquer une anesthésie par intraveineuse (très invasive et bien souvent les animaux ne se réveillent pas) est à fuir de toute urgence.
Le vétérinaire doit IMPERATIVEMENT pratiquer une anesthésie gazeuse. Cette méthode permet un réveil plus rapide, tout comme la récupération près l’intervention.
Vous récupérez votre animal le soir même ou le lendemain.
Précautions post opératoires
Cette intervention est-elle sûre ?
Oui, les vétos NAC ont l’habitude. Toutefois cela reste une intervention chirurgicale avec son lot de risque et complications.
Quel est le coût d’une telle intervention ?
En moyenne comptez 80 à 150€.
La croissance de 0 à 3 mois
Le chinchilla nait avec des pois et ses yeux sont ouverts (parfois besoin de l’aider avec un coton tige et un peu de sérum physiologique si yeux collés).
Vérifier et noter son poids le jour de la naissance (en moyenne 40 à 60g).
Les 2-3 premiers jours il arrive que le bébé perde du poids de 2 à 5g en moyenne. Si au 3è jour le poids diminue il est possible que la mère n’ait pas ou pas suffisamment de lait il faudra donc un complément en lait artificiel (lait TVM pour chaton).
Pour vérifier que votre femelle chinchilla à du lait, il vous faut la prendre délicatement et la mettre sur le dos (il vaut mieux être deux pour cette manipulation). En faisant une légère pression sur les tétines vous devriez voir du lait sortir de celle-ci ! Si vous ne voyez rien, c'est que votre femelle n'a pas de lait.
La queue se courbe vers 48h de vie, elle est un indicateur de bonne santé.
À compter de J3, le bébé doit prendre environ 1 à 5g par jour (tout dépend du nb de bébé dans la portée)
Au bout de quelques jour le bébé imite sa mère et commence à grignoter le foin et granulés. Il est bien de donner des granulés de lait surtout si bébé de petit poids, mère peu de lait ou nombre de bébés important dans la portée. Cela va venir comme aide complémentaire au lait de la mère (aucun risque si maman en ingère).
A l’âge de 6 à 8 semaines, il sautille partout et est vif. Il doit peser entre 175g et 250g. C’est le moment du sevrage.
Le sevrage
Bébé chichi a 2 mois. Il faut songer au sevrage à condition qu’il fasse un poids minimal de 250g ! Il ne faut pas épuiser la maman davantage.
Il est bien de laisser les bébés de même sexe ensemble afin qu’ils se sociabilisent.
Attention ! Pas de chichi mâles et femelles ensemble à partir de leurs 3 mois, la maturité sexuelle intervenant très tôt chez le chichi (4 mois environ).
Pour être adopté, le bébé chinchilla doit impérativement faire 250gr minimum !
Maman chichi n’a pas assez de lait, que faire ?
Lait maternisé pour chaton (marque TVM) – dosage fourni sur la boîte.
Compléter avec 1 dose par jour de granulés de lait (pour les bébés)
Pour aider à une faible lactation vitamines recommandée + friandises (fenouil doux, feuille ortie, feuille framboisier, croc’linette). Attention : pas de friandises pour les bébés qui ont un intestin encore immature pour les digérer.
ATTENTION : ne surtout pas donner de lait de vache ! (=mort du bébé à cause diarrhée).
À quelle fréquence biberonner ?
Semaine 1 : 1ml toutes les 2 heures jour et nuit
Semaine 2-3 : 2 à 3 ml toutes les 3 ou 4 heures max, à raison de 4 X par jour et 2 X la nuit (à évaluer selon prise de poids)
Semaine 4 : Donner biberon toutes les 6h environ 5 ml, plus s’il demande
Semaine 5 : plus besoin de biberonner, il mange seul mais vous pouvez continuer les granulés de lait. Attention : si après 2/3 jours d'arrêt du biberonnage le bébé perd du poids, vous pouvez reprendre l'allaitement 2/3 fois par jour.
Comment s’y prendre pour le nourrir ?
Au début cela risque d’être compliqué, il faut le temps que bébé chichi comprenne et s’habitude. Comme toujours le maître mot reste la patience !
Disposer l’embout de la petite seringue (sans aiguille et de capacité 1 ml) au bord de sa bouche (en lui mettant la seringue dans la gueule il risque de faire une fausse route).
Une fois l’habitude prise il tétera le lait qui s’écoule au bord de ses lèvres
Au fil du temps bébé chichi prendra même la seringue dans ses pattes
Astuce pour éviter tout risque de diarrhée : une pointe de couteau de rongeur digest dans le lait maternisé
Pour ne pas que bébé ait froid l’emmitoufler dans une serviette lors de l’allaitement.
Idées reçues loufoques sur le chinchilla
FAUX et archi FAUX
Alimentation
Chichi peut manger du pain.
FAUX. Pain = constipation sévère et arrêt de transit ou prolapsus rectal
Chichi peut manger des herbes, fruits et légumes frais.
FAUX. Chichi = herbivore qui consomme du sec uniquement (dû à son intestin)
Chichi doit boire uniquement de l’eau en bouteille.
FAUX. Légende urbaine !
Chichi doit boire dans une gamelle et pas un biberon.
FAUX. Il risque de se mouiller = pb pour sa fourrure + risque hypothermie.
Chichi peut manger des cacahouètes, des amandes, du chocolat ou des bonbons.
FAUX. L'acide cyanhydrique contenues est très néfaste pour le chinchilla. S'il en mange une, il ne va pas mourir foudroyé sur l’instant. Mais sur le plus ou moins court terme, ces aliments font office de poison.
Tous ce qu’on trouve en magasin est bon pour eux si y’a un chinchilla dessiné sur la boîte.
FAUX : uniquement du marketing pour embrouiller l’acheteur. Privilégiez les boutiques spécialisés et connaissance réelles du chinchilla.
Habitation
Chichi peut vivre dans le noir.
FAUX. Impossible de synthétiser les vitamines
Chichi peut vivre dehors.
FAUX : chaleur + humidité = danger / + prédateurs potentiels
Chichi peut vivre dans une cage à lapin.
FAUX : chichi = animal sauteur
Chichi ne peut pas vivre avec chichi du même sexe
FAUX. Légende urbaine de gens qui veulent faire repro à tout prix.
Reproduction
Chichi peut vire dans la cage avec un autre type de rongeur.
FAUX. Chichi = pas même rythme de vie, ni la même alimentation ou codes sociaux
Chichi peut s’accoupler entre frère et sœur ou avec son parent ou chichi de la même lignée
FAUX ARCHI FAUX. (ben voyons !) Vous feriez un gamin avec votre sœur vous ou votre mère ? la consanguinité est un fléau
Chichi peut être mis en coule à n’importe quel âge.
FAUX. Avant 10 mois et 550g minimum c’est non ! Il en va de sa santé.
Tous les chichis sont aptes à reproduire.
FAUX. Chichi de sauvetage, trop maigre, malformé, trou dans la fourrure, pb de comportement, pas connaissance du patrimoine génétique ne doit pas reproduire.
Si je ne connais pas la génétique sur 3 générations je fais quand même reproduire
Plusieurs chichis de même sexe ne peuvent pas vivre ensemble.
FAUX. La connaissance des lignées est indispensable à cause des gènes létaux.
Chichi va mourir de tristesse si je sépare de sa femelle à la naissance de bébés.
FAUX. Et il en va de la santé de madame chichi qui est fertile dans les 48h suivants la mise-bas = nombreux déficit (vitamines, calcium, etc.) = risque mortel pour la femelle et de malformation et survie pour les futurs bébés
Autres bizarreries entendues
Chichi demande peu de temps et peu d’attention
FAUX. Chichi a besoin qu’on prenne soin de lui, de balade (le surveiller pendant les sorties), qu’on vérifie que tout aille bien régulièrement car il est fragile.
Chichi lâche sa queue comme un lézard s’il a peur.
FAUX. Sa queue est fragile cependant, attention lors des manipulations. La défense de chichi = jet d’urine ou odeur, cris d’alerte ou lâcher de poils
Chichi se lave dans un bain d’eau
FAUX. Sa fourrure dense, l’une des plus dense du règne animal ne lui permet pas de sécher = risque d’hypothermie. Chichi se nettoie grâce à la terre à bain.
Chichi n’a pas peur du chaud
FAUX. Au-delà de 25° = risque de coup de chaleur
Chichi ne coûte pas bien cher
FAUX. C’est un coût à l’achat et aussi à l’entretien. Si pas les moyens de subvenir à ses besoins = s’abstenir !
Chichi aime voyager
FAUX. Chichi est un animal sujet au stress
Chichi sent mauvais
FAUX. Chichi n’a pas d’odeur, son urine ne sent pas. A la rigueur si ça sent mauvais c’est que la cage n’est pas assez nettoyée.
Mâle ou femelle ?
Sexer un chichi est relativement simple quand on connait la différence anatomique entre un mâle et une femelle !
Comment faire ?
Comment différencier ?
Idée reçue : il n’est pas possible de sexer un chichi à sa naissance.
FAUX !
Dès sa première minute de vie il est possible de déterminer avec exactitude le sexe du bébé.
Et pour info, contrairement à ce que j’ai pu lire à de nombreuses reprises : le sexe ne change pas en grandissant !!!!! Si quelqu’un vous dit cela, fuyez ! Vite et loin !
Pour communiquer le chinchilla utilise un langage très riche de sons et petits cris.
Le cri de défense
Son répété et court du type ‘kak kak’ qui se traduit par ‘aïe’ ou ‘va-t’en’.
La femelle allaitante utilise ce cri quand les petits sont trop pressants.
Chichi l’utilise quand il ne veut pas qu’on l’embête, qu’on l’attrape ou s’il n’a peu de contacts avec l’homme et se sent seul et sans tendresse.
Le cri d’alerte
Quand quelque chose d’inhabituel survient chichi utilise ce cri qui est comme une alarme. Une faculté de son ancêtre à l’état sauvage que le NAC que nous connaissons a gardé. Un cri reconnaissable que chichi répète une quinzaine de fois. On dirait un peu un aboiement. Arrivé dans son nouvel environnement un chichi peut faire ce cri.
Le cri de colère
On entend ce cri lors d’une dispute entre deux chichis ou quand un bébé blesse maman ors de la tétée. Ce cri est souvent accompagné d’une position de défense sur les pattes arrière et jet d’urine en prime.
Le cri de contact bébés
Quand il sent sa mère, le bébé chichi accompagne sa reconnaissance olfactive d’un petit cri signifiant sa faim. Maman lèche les oreilles de ses bébés puis lave bébé pendant la tétée. Les bébés sont très bavards
Le cri de contact adulte
On entend ce cri dans un duo pour entrer en communication, ce qui signifie qu’ils sont intimes ou quand chichi a besoin du contact avec son maitre.
Le cri de leurre
Plus qu’un cri, un son que chichi utilise pour arriver à ses fins et nous amadouer soit parce qu’il a senti l’odeur de sa friandise préférée soit car il veut sortir.
Le cri de douleur
Il correspond à un cri strident en cas de crainte ou douleur.
Le cri de protestation
Un cri grognon peut se faire entendre si chichi s’ennuie ou si plusieurs se partagent la gamelle de nourriture par exemple. Si Mr est trop entreprenant avec sa dulcinée on peut aussi entendre ce genre de cri. Si cela ne s’arrête pas le chichi utilisera alors un cri de défense.